Arequipa del 24 al 30 de diciembre

La primera ciudad que visitamos del Perú, Arequipa, se nos apareció como un oasis rodeado de volcanes y desierto. Una vez dentro de la ciudad ya pudimos comprobar que realmente no era un oasis, sino una gran urbe repleta de coches y personas.
Lo que nos viene a la cabeza cuando pensamos en Arequipa se puede resumir en ciudad colonial y caos, muy bien mezclados. Luego en si la ciudad es linda, ya que el centro histórico esta construido de forma armoniosa, estando todo construido de piedra volcánica blanca (sillar). Y como contrapunto está el gran número de turistas que hay durante todo el año y el desorden circulatorio, con pequeños taxis ruidosos que están por todas partes.
Allá pudimos visitar varias iglesias, monasterios, un museo donde se encuentra una de las momias incas mejores conservadas, unas termas y algunos pueblos de los alrededores.
Y además pudimos deleitarnos con la reconocida cocina arequipeña, probando la pachamanca, el cuy, el rocoto relleno, y otros platos tradicionales.


29/12 : Mariage Franco-Péruvien d'Aurélia et Franz

Étant donné que nous vivions chez les parents de Franz et que nous sommes arrivés un peu avant le mariage, nous avons assisté à la préparation du mariage et des mariés : Miguel a accompagné Franz pour les préparatifs de la salle et moi j'ai été avec Aurélia chez le coiffeur pour les essais maquillage et coiffure. Nous avons vraiment vécu le mariage de l'intérieur !!! Nous en avons aussi profité pour nous préparer : achat de chaussures et location de costume pour Miguel, coiffeur pour moi (en tant que témoin, j'avais intérêt à être à la hauteur!!!) afin de donner une couleur uniforme et une coupe décente à mes cheveux... Ce n'était pas du luxe (depuis juillet!!!)
Le 29 décembre, c'était le grand jour!! A 6 h, nous voilà partis avec Aurélia, Marie-Hélène (sa maman), Marie et Gaillane chez le coiffeur pour les derniers préparatifs. Une seule des deux coiffeuses était présente, nous avons donc attendu, puis, l'heure tournant, il a bien fallu que Marie nous dévoile ses talents de coiffeuse ! Gaillane, pas très rassurée tout de même, a servi de cobaye... Finalement, nous étions toutes prêtes à 9h30, juste dans les temps (heureusement car le curé avait dit qu'il commencerait même si les mariés n'étaient pas là...Un peu plus ils loupaient leur mariage!!!).
La messe a eu lieu à Yanahuara, un quartier chic d'Arequipa, avec une superbe vue sur la ville, puis nous sommes allés dans un restaurant pour le repas. Selon mes calculs scientifiques, il y avait 80% de péruviens, 19 % de français et 1% d'espagnol ! Sans doute en raison de cette grande majorité de latinos, tout le long du repas, il y avait des gens en train de danser : c'était super ! De temps en temps, les danses étaient ponctuées par des animations : lancer du bouquet, tirage de la bague (chaque jeune fille célibataire devait tirer un ruban dont l'extrémité était cachée dans un pot. Celle qui tirait le ruban au bout duquel était attachée une bague est destinée à se marier dans l'année. C'est Diana, la soeur de Franz qui a tiré la bague et attrapé le bouquet!!), jarretière brillamment retirée par Franz...
Les festivités se sont terminées en début de soirée et à 21h tout le monde était rentré chez soi !!! (depuis 13h à danser, c'était déjà pas mal!!) Bilan : comme toutes les fêtes, c'est passé trop vite!!

Boda

24/12 Un Noël pas comme les autres

Après nous être levés à 4h du matin pour prendre l'avion Santiago - Arequipa, nous avons pu nous reposer pendant que les paysages désertiques défilaient pendant 4 h au dessous de nous. Nous avons ainsi pris des forces pour notre premier jour au Pérou et le réveillon de Noël, qui allaient être intenses...
Nous avons retrouvé Aurélia et Franz, ainsi que leurs familles respectives et nous avons enchaîné par une visite guidée dans le centre ville d'Arequipa et un repas typique : Pisco Sour péruvien cette fois (à ce sujet nous ne ferons aucun commentaire sur la véritable origine du Pisco Sour, afin de ne froisser personne... mais nous avons notre petite idée sur la question!!!), steak d'alpaga...Puis, visite d'un musée dédié à "Juanita", une momie inca retrouvée prise dans un glacier et courses de Noël dans les boutiques (super touristiques) d'Arequipa.
Jusque là, les seuls indices de l'approche de Noël étaient les décorations, le grand sapin au milieu de la Plaza de Armas et un père Noël quelque peu bronzé qui crevait de chaud dans son costume molletonné... Dur dur de se croire le 24 décembre loin de la famille et sous le soleil...
Mais nous avons quand même fêté cela comme il se doit dans la maison de Franz, avec sa famille avec un repas franco-péruvien (dinde accompagnée de différentes salades et bûches de Noël préparées avec amour par Aurélia que j'ai assistée). Normalement, il est de tradition au Pérou d'attendre minuit pour commencer à manger mais nous avons un peu transgressé la règle... A minuit, la maman de Franz a découvert le petit Jésus dans la crèche et la ville toute entière s'est retrouvée illuminée par les feux d'artifice que chaque famille allumait chez elle : c'était comme un 14 juillet mais dans la ville entière! Magnifique!
Est arrivé le moment de trinquer et d'ouvrir les cadeaux disposés autour du petit sapin et de la grande crèche de la maison: chacun avait offert un cadeau à une personne tirée au sort. De ce fait, nous avons tous eu notre petit cadeau ! J'ai eu une petit crèche et un joli porte monnaie, Miguel un assortiment de pâtés français.
Bref, un Noël pas comme les autres... Il nous manquait juste nos familles et amis respectifs et le froid !!!

Un Noël pas comme les autres

22 décembre : Bilan de nos 5 premiers mois au Chili

Et oui, déjà 5 mois !!! Ça y est, on a trouvé nos marques et on commence à être bien habitués : on se sentirait presque Chiliens !!! L'été est arrivé, avec ses grosses chaleurs en milieu de journée où tu sens le soleil qui te brûle littéralement et ses soirées et débuts de matinée bien frais où tu es bien content d'avoir ta petite laine...
Ça commence à sentir les vacances (demain pour tous les deux!!!) et certains disent même que ça va être Noël... Pourtant, on a vraiment du mal à croire que ce pauvre père noël va passer ici : avec la chaleur qu'il fait, c'est à se demander pourquoi il ne fait pas sa tournée en short et débardeur !!!

Niveau travail (parlons en quand même un peu même si Miguel ne comprend pas pourquoi je parle de l'école dans le blog), ça va mieux mais j'ai eu pas mal de boulot en fin d'année. Comme toute fin d'année qui se respecte : bilans, spectacle, kermesse, fête de Noël... le tout multiplié par 10 car c'est une école privée et que l'image est ce qui compte le plus car c'est ce qui fait la publicité de l'école. Que les enfants apprennent des choses c'est bien mais qu'ils fassent un beau spectacle, répété tous les jours pendant un mois jusqu'à la perfection, c'est mieux !
Donc, je faisais le remplacement d'une maîtresse de grande section avec des élèves sympas mais fatigants car il fallait répéter 10 fois la même chose, sans pour autant être sûrs qu'ils allaient comprendre... Exemple marquant : je suis dans ma classe, je demande à mes élèves d'aller chercher leur classeur dans leur casier. J'explique quelque chose à mon ATSEM, je me retourne : ils avaient tous retiré leur tablier et étaient allés chercher leur cartable pour rentrer à la maison !!!!
Enfin, bilan : je suis bien contente d'avoir presque fini. Les enfants sont en vacances depuis le 10 décembre mais nous avons des formations, nous rangeons et nous préparons la classe pour la rentrée. A la rentrée (le 1er mars)  : CE1 ! L'avantage c'est que je m'entends très bien avec l'autre collègue de CE1 et qu'on travaille en équipe, ce qui fait deux fois moins de travail !!! Enfin, ne parlons plus de travail : demain, c'est les vacances !!! Je vous mets quand même quelques photos du spectacle de fin d'année pour vous faire une idée...


Photos spectacle de fin d'année à l'école

Pour ce qui est des vacances : nous avons préparé notre grand voyage qui débute demain ! Direction : le Pérou pour un mariage franco-péruvien, la visite d'Arequipa, le Lac Titicaca, Cuzco... , puis le nord du Chili jusqu'au 25 janvier environ. Ensuite, petite pause à Curico avant de repartir pour le sud du Chili.
Nous vous tiendrons au courant au fur à mesure de nos aventures (quand nous trouverons des cyber-cafés...)

Enfin Joyeux Noël à tous !!!!

Asuntos pendientes: Ruta Lipimavida - Llico (12-13 de Diciembre )

Por fin conseguimos reservar un fin de semana para realizar la ruta que teníamos pendiente desde que fuimos a Lipimavida, conseguir llegar a Llico por un camino que intuíamos que iba bordeando la costa..

Nos habíamos intentado informar antes sobre la posibilidad de realizarla, pero no tuvimos ocasión de conocer a nadie que la hubiese hecho, y como a primera vista (sobre el Google Earth) no parecía demasiado exigente, tiramos de nuevo dirección al océano. 

Los primeros kilómetros discurrían sobre un sendero que iba bordeando los cerros y acantilados, ofreciendo impresionantes vistas de mar y montaña unidas. También habían algunas calas de arena y cuevas entre los salientes de rocas. Y cada ladera aparecía cubierta de vegetación adaptada a estos terrenos secos, como cactus y plantas crasas.

Pasados unos cuantos kilómetros, que en linea recta no serían demasiados pero al seguir los caminos serpenteantes la distancia era mayor, llegamos a una construcción aislada en un saliente de la costa. Tenía forma de barco y faro, y estaba decorada con objetos marinos. Además, en el acceso a la casa, había un acantilado repleto de gaviotas y pelicanos, que nos recibieron agitados. Luego observando bien, pudimos contemplar que se trataba de su lugar de anidación, y entre las rocas había multitud de nidos con sus correspondientes huevos. Era por ello que nos vigilaban los acechantes padres desde las alturas, con momentos incluso de tensión por todo el escándalo que armaron.    

Después de otras muchas sorpresas que iban apareciendo al girar los salientes, como un rebaño de cabras asilvestradas, algunos recolectadores de algas (cochayuyo) y mariscos (locos), vacas pastando tranquilamente junto al mar y una gran estrella de mar, aparecimos en una acogedora playa de arena, y como se nos había hecho ya tarde decidimos que era el mejor lugar para pasar la noche, con el relajante ruido del mar.

Durante los últimos kilómetros el sendero ya no aparecía tan claro, y tuvimos que desandar muchas veces porque no había continuidad. Unas veces fuimos por los cerros, otras por la orilla, y al final, desesperados por no llegar, nos descalzamos e intentamos pasar por una entrada del mar que parecía poco profunda... Entonces Marie, que iba primero, se dio cuenta demasiado tarde de que había un agujero, llegó una ola y cayó al agua con su mochila. Y yo, como no podía ser menos, hice exactamente lo mismo pero con la cámara incluida... Milagrosamente los únicos daños fueron un pequeño chapuzon, que se solucionó con un descanso al sol.

Y así, combinando todos los terrenos llegamos hasta Llico. Aunque hubo alguna ocasión en la que no estábamos del todo seguro que lo conseguiríamos, porque cada vez que alcanzábamos un saliente de costa, aparecía otro más detrás ....

Enfin nous avons réussi à réserver un week-end pour réaliser la randonnée que nous avions envie de faire (ou plutôt que Miguel avait très envie de faire) depuis que nous sommes allés à Lipimavida : aller de Lipimavida à Llico par un sentier longeant la côte.
Miguel avait recherché des informations sur cette randonnée mais personne de notre connaissance ne l'avait faite. A première vue (sur le Google Earth), cela semblait facile : environ une dizaine de kilomètres de sentier. Nous voilà donc partis nouveau vers l'océan.

Pendant les premiers kilomètres, nous avons suivi un sentier qui longeait les coteaux et les falaises, offrant une vue impressionnante à la fois de la mer et de la montagne. De temps en temps, la végétation de cactus et autres plantes grasses laissait place à une petite crique de sable gris où l'on pouvait découvrir des grottes entre les rochers...

Le long de notre chemin nous avons pu croiser :
- un troupeau de chèvres
- une maison "d'artiste" en forme de bateau et de phare, perchée sur une falaise, décorée entièrement avec des objets marins et entourée de statues diverses et de proverbes

- des dizaines de mouettes et de pélicans qui nous ont reçus de façon très agressive lorsque nous sommes arrivés près de la maison de cet artiste. Après un temps de réflexion et d'observation, nous avons finalement découvert que nous étions au beau milieu de leurs lieu de ponte : entre les rochers et les plantes grasses, nous avons pu compter au moins une quinzaine de nids, comportant jusqu'à 3 œufs chacun. Les parents, du ciel, nous surveillaient et nous menaçaient de leurs cris. Nous nous sommes empressés de quitter les lieux pour les laisser couver tranquilles et de peur d'être attaqués... mais nous avons quand même réussi à filmer la scène et à prendre de jolies photos !
- tout le long de notre chemin des personnes ramassant et faisant sécher les fameuses algues appelées "cochayuyo" destinées aux marchés de la région
- des plongeurs venus pêcher des "locos" (coquillage très prisé ici)
- des vaches paissant tranquillement près de la mer ou dégustant le "cochayuyo"
- une très grande étoile de mer...

Finalement, nous avons débouché sur une plage accueillante de sable gris, et comme il commençait à se faire tard, nous y avons élu domicile pour la nuit. Nous avons donc dormi avec le bruit relaxant des vagues et nous sommes réveillés, cette fois-ci pas en compagnie d'un bœuf mais de superbes oiseaux blancs (peut être une sorte de grues...?).

Pendant une grande partie du chemin, et plus particulièrement pendant les derniers kilomètres, le sentier n'était pas très évident car il se divisait tout le temps, et nous avons dû rebrousser chemin plusieurs fois car nous débouchions sur un ravin, sur une propriété privée entourée de barrières ou sur une plage d'où nous ne pouvions sortir qu'à la nage... C'est ainsi que, déséspérés de ne jamais arriver, nous decidâmes de nous déchausser et de passer par la mer à un endroit qui semblait peu profond : courageuse, je suis passée la première mais il y avait un trou et, juste à ce moment là, une vague est arrivée, me mouillant jusqu'au nombril ainsi que le bas du sac à dos !! Miguel, à son tour, tenta l'expérience mais subit le même sort, appareil photo inclus... On rigolait pas vraiment... Miraculeusement, les seuls dommages que nous avons subis furent les vêtements mouillés, ce qui se résolût par une petite pause au soleil... 
Nous avons donc combiné les coteaux, la plage, les rochers et  même la mer pour finalement arriver à Llico !

Bilan de l'opération : la petite ballade tranquille de 10 kilomètres en ligne droite le long de la côte s'est transformée en grosse rando. de 20 où les embuches et les bonnes surprises se trouvaient à chaque détour du chemin et où une falaise en cachait une autre, certes encore plus jolie, mais jamais le village que nous voulions rejoindre... Bien entendu, ça valait le coup!!!


Lipimavida - Llico

Parque Nacional Radal Siete Tazas y Parque Inglés: 5 y 6 de Noviembre

El sábado por la mañana nos levantamos cansados después de la celebración de mi cumpleaños, pero aún así decidimos pasar el fin de semana en el Radal.

Tomamos un abarrotado bus desde Molina, y tras un par de horas por caminos de tierra comiendo polvo, llegamos a la entrada de la reserva. Después de descargar la mochilas que iban en el techo del bus, empezamos a tirar hacia arriba en seguida, ya que eran las 7 de la tarde, y nos esperaban más de 10 km. hasta llegar al Parque Inglés. Y al poco de empezar se repitió las historia de Potrero Grande, ya que apareció el autobusero recogiendo a los caminantes para llevarnos un poco más arriba. Lo que se agradeció porque no era demasiado agradable caminar por una pista para vehículos.

Después de caminar un poco llegamos hasta las Siete Tazas, y siguiendo un sendero también al Salto de la Leona, donde se nos cruzaron durante todo el camino varias arañas pollito.
De vuelta conocimos a varios chilenos, y unos que iban en coche llevaron a Marie con las mochilas, y yo me fui caminando con otros dos, llegando ya de noche al Parque Inglés.

Plantamos la tienda junto a la pareja chilena que habíamos conocido, y juntos pasamos una entretenida cena a la luz de la hoguera y bajo la infinidad de estrellas que se veían desde allá.

Por la mañana hicimos una bonita ruta por el parque, y como sólo había un bus de vuelta en la tarde, tampoco pudimos quedarnos mucho más. Por el camino de vuelta probamos suerte para bajar a dedo hasta la entrada del Parque, y al primer intento nos recogió un todoterreno. Con la suerte de que era un joven muy agradable, y además ofreció bajarnos hasta Molina. Y nos despedimos comiendo juntos en un famoso restaurante de completos, recuperando todo lo que habríamos podido perder ...

Le samedi matin, nous nous sommes levés en petite forme car nous avions fêté l'anniversaire de Miguel la veille avec quelques amis, mais nous nous sommes tout de même décidés à partir passer le week-end au Radal de las Siete Tazas. Située dans la Cordillère à une soixantaine de kilomètres de Curico, il s'agit d'une réserve naturelle connue notamment pour ses chutes d'eau. Nous voulions y aller depuis longtemps et c'était l'occasion !

Nous donc pris un bus plein à craquer à Molina (petite ville à une quinzaine de kilomètres de Curico) et après deux bonnes heures de pistes à manger de la  poussière, nous sommes arrivés à l'entrée de la réserve. Après avoir descendus les sacs à dos du toit du bus, nous voilà partis le long de la route menant au sommet, puisqu'il était déjà 19 heures, et que 10 kms nous attendaient jusqu'au Parque Inglès (cœur de la réserve). Et, peu après avoir commencé notre ascension, l'histoire de Potrero Grande s'est répétée : le bus est apparu. Le chauffeur récupérait les randonneurs pour les amener un peu plus haut sur la piste, et tant mieux car il n'est jamais bien agréable de marcher par une piste où circulent les véhicules...

Après avoir marché un peu (quand même!) nous sommes arrivés aux Siete Tazas (Sept Tasses) qui porte ce nom car ce sont sept "cuvettes" et chutes d'eau qui se suivent. Puis, nous avons suivi un sentier qui regorgeait d'araignées "pollito" (il faut vraiment se convaincre qu'elle sont inoffensives car elles sont très impressionnantes!!!) pour arriver au Salto de la Leona (Saut de la Lionne).
Au retour, nous avons connu quelques Chiliens, parmi lesquels certains poursuivaient en voiture. Ils m'ont donc emmenée ainsi que les sacs à dos jusqu'au Parque Inglès (Parc Anglais) tandis que Miguel faisait le même chemin à pied avec deux autres personnes.

A notre arrivée au camping du Parque Inglès, il faisait déjà nuit. Nous avons planté la tente près d'un couple de chiliens que nous avions rencontrés sur le chemin, et ensemble avons passé une soirée amusante à la lumière d'un feu de bois et sous un ciel plein d'étoiles.

Au matin, nous avons fait une belle randonnée dans le parc, et comme il y avait seulement un bus de retour pour Molina l'après-midi, nous avons dû repartir. Sur le chemin du retour, nous avons tenté notre chance pour descendre en stop jusqu'à l'entrée du Parc et, au premier essai, un tout-terrain s'est arrêté. C'était un jeune médecin super sympa qui nous a ramenés jusqu'à Molina. Et nous nous sommes séparés après avoir mangé ensemble l'une des spécialités chiliennes : des "completos" (espèce de hot dog avec de l'avocat, de la salade, des tomates). Histoire de récupérer tout que nous avions pu perdre...


Radal y Parque Inglés

Fin de semana montañero. 28 y 29 de Noviembre - Week-end à la montagne. 28 et 29 novembre

Después de tanto tiempo sin un momento para la relajarme, decidí poner remedio de la mejor forma que conozco para ello, que es pasear por la montaña. Así que el sábado cogí la mochila y me fui a pasar el día a un cerro cerca de Curicó hacia la costa. Marie mientras tanto aprovechó a descansar un poco, porque desde hace unos días tenia algo de dolor en la espalda.

Nada más volver, tome una ducha rápida y nos fuimos con Claudio hacia su casa de campo de Los Queñes, donde hicimos un asado rodeados de la tranquilidad de la Cordillera, tan sólo acompañados por el susurro del río que baja con fuerza por el valle.

Por la mañana me levante motivado para ir de nuevo a la montaña, y como no logré convencerles para que me acompañasen, tiré yo solo hacía un pico que se veía "cerca" de la casa (aunque sólo en distancia horizontal ...).
Todo el camino transcurrió en subida continuada, pero gracias a las sorpresas que me fui encontrando por el camino no desistí en continuar. Pude disfrutar de una araña pollito, que es grande y peluda pero inofensiva, una pareja de cóndores que me acompañaron casi todo el camino y una vegetación muy variada, desde bosques densos de Nothofagus hasta multitud de cactus, y hasta tuve la suerte de encontrar lo que parece ser un colmillo de puma ...

Y como una imagen vale más que mil palabras, pues ahí van para intentar recoger la maravilla de los Andes.

Traduction de l'article de Miguel :
Après tout ces occupations, j'avais besoin de me retrouver dans mon élément et de me promener à la montagne. Samedi, j'ai donc pris mon sac à dos et je suis parti pour passer la journée à Rauco, une colline près de Curicó en direction de la côte. Marie en a profité pour se reposer un peu, car depuis quelques jours elle avait une douleur dans le dos. 
 
A mon retour, juste le temps de prendre une douche et nous sommes partis avec Claudio à sa maison de campagne de Los Queñes où nous avons fait un barbecue dans la quiétude de la Cordillère, seulement accompagnés par les chuchotements de la rivière qui descends en force dans la vallée. 
 
Le lendemain matin, je me suis réveillé motivé pour aller à nouveau à la montagne. Comme je n'ai pas réussi à convaincre Claudio et que Marie avait toujours mal au dos et devait remplir les livrets de ses élèves, je suis parti tout seul en direction d'un sommet qui semblait près de la maison (bien que seulement sur le plan horizontal...).
Tout le chemin était en pente assez abrupte, mais grâce aux surprises que j'y trouvais, je n'ai pas renoncé à continuer. J'ai pu découvrir une araignée "pollito", qui est grande et velue mais inoffensive, un couple de condors qui m'ont accompagné presque tout le chemin et une végétation très variée, des bois denses de Nothofagus à multitude de cactus, et j'ai même eu la chance de trouver ce qui ressemble à une canine de puma... 
 
Et comme une image vaut plus que mille mots, en voici quelques unes pour essayer de retranscrire les merveilles des Andes.


Finde Rauco-Queñes

Vacances au Chili (Annie, Alain et Monique) du 30 octobre au 15 novembre

Notre VOYAGE AU CHILI par Alain et Annie


Ce voyage au Chili que l’on attendait avec impatience nous a apporté une cure de dépaysement et a été très enrichissant à bien des égards :

•    Des paysages magnifiques avec la cordillère des Andes d’un côté et l’océan Pacifique de l’autre.
•    Des variations de température bien surprenantes, et au Chili il vaut mieux faire « l’oignon » (expression du pays : on enlève les vêtements au rythme de la température et puis on les remet quand le temps se rafraîchit).
•    Des habitants très chaleureux qui aiment la bonne table et le bon vin et qui s’inquiètent de savoir quelle image a le Chili dans notre pays.
•    Des modes de vie que l’on croit révolus car d’un autre siècle qui côtoient la vie moderne (Bœufs de trait, chevaux dans les villes et tracteurs sur les autoroutes….)
•    Beaucoup d’animaux dont certains peu farouches (lamas, alpagas, loups de mer, pingouins, dauphins, pélicans, ibis, condor, et les innombrables petits oiseaux...) et enfin, les chiens paresseux qui dorment partout sur les trottoirs.
•    Des marchés dépaysants avec des montagnes de légumes et de fruits ;
•    La découverte des spécialités chiliennes dans de très bons restaurants pour un prix très raisonnable.
•    Des visites impressionnantes (visite de la plus grande mine couverte de cuivre du monde, culture des papayes, pêcheries artisanales avec préparations des poissons et crustacés).
•    L’apparition du volcan « Osorno » lors de notre circuit dans la région des lacs quand le brouillard s’est levé….splendide, nous avons eu beaucoup de chance.
•    L’installation dans la nouvelle maison avec les débuts laborieux (branchement du chauffe eau, de la gazinière, fuite de la salle de bain….). Les chiliens ne disent jamais non, mais il ne faut pas être pressé.

Et bien sur, nous avons retrouvé Marie-Laure et Miguel bien intégrés à CURICO, entourés de leurs amis français et chiliens. Ils ont enfin réussi à vivre ensemble au bout du monde, ils débutent une nouvelle vie de couple et ils ont l’air très heureux. Ce qui nous a permis de repartir rassurés et avec des souvenirs plein la tête.

Impressions de Monique sur le Chili :
Mon impression sur le Chili est très bonne.C'est un très beau pays avec de magnifiques paysages très différents selon la région, que se soit les plaines agricoles autour de Santiago ou la région des lacs de Puerto Montt où on a eu la chance d'avoir un temps découvert et de voir les volcans enneigés. Les gens sont sympathiques et agréables. J'espère que vous vous y sentez toujours aussi bien et que vous préparez ce premier Noel au soleil. Je vous embrasse tous les deux et encore merci. Monique



Vacaciones Annie et Alain


Traducción de la entrada de los padres de Marie: Annie y Alain:

"Esperábamos con impaciencia este viaje a Chile y fue muy gratificante en muchos sentidos:

* Impresionantes paisajes con los Andes por un lado y el Océano Pacífico por el otro.
* Sorprendentes variaciones de temperatura, por esto en Chile es mejor "vestir como una cebolla" (quitantose capas de ropa según la temperatura y luego volver a colocarlas cuando el clima es más frío).
* Los chilenos que disfrutan de la buena comida y el buen vino y les quieren conocer la imagen que tiene Chile en nuestro país.
* Costumbres de hace un siglo junto a la vida moderna (bueyes, caballos y tractores en las carreteras)
* Muchos animales (llamas, alpacas, lobos marinos, pingüinos, delfines, pelícanos, ibis, cóndores, y un sinfín de pequeños pájaros ...) sin olvidar los perros vagos durmiendo siempre en las aceras.
* Mercados con montañas de verduras y frutas.
* El descubrimiento de las especialidades chilenas en muy buenos restaurantes a un precio más que razonable.
* Impresionantes visitas (la mina de cobre cubierta más grande el mundo, cultivos de papaya, la pesca artesanal).
* La aparición del volcán Osorno durante nuestro recorrido en la Región de los Lagos, cuando se levantó la niebla. Maravilloso, fuimos muy afortunados.
* La instalación en la nueva casa con un comienzo lento (calentador de agua, estufa de gas, la fuga el cuarto de baño ....). El chileno nunca dicen que no, pero no debe estar presionado.


Y, por supuesto, encontramos a Marie-Laure y Miguel muy bien integrados en Curicó, rodeados de amigos franceses y chilenos. Por fin han logrado vivir juntos en el fin del mundo, empezando una nueva vida en pareja y parecen muy felices. Esto nos permitió dejarles tranquilo y con muchos buenos recuerdos."


14 et 15 novembre 2009 : Santiago

Après une autre semaine de travail, nous avons retrouvé Monique, Maman et Papa à Santiago. Eux, de leur côté avaient visité les alentours de Curicó (en compagnie d'Eduardo, un ami) et le sud du Chili en voyage organisé : Puerto Montt, Puerto Varas, île de Chiloé... 
Nous avons enfin pu visiter plus en détail Santiago qui ne nous avait pas fait très bonne impression jusque là car nous n'y venions que pour les démarches administratives ou par obligation... Les Cerros (Santa Lucia et San Cristobal), les marchés artisanaux, les parcs... nous ont réconciliés avec la capitale chilienne. 
Et c'était déjà le moment de se dire au revoir : Papa, Maman et Monique sont repartis vers la France et nous vers Curicó... Comme d'habitude, c'est passé trop vite, d'autant plus que tout est tombé en même temps : visite d'Asun, déménagement et installation, plus de travail à l'école... L'impression de ne pas avoir pu profiter autant que j'aurais voulu... Ce sera pour une autre fois!

Después de otra semana trabajo para los dos, volvimos a encontrarnos con Monique, Annie y Alain en Santiago. Por su parte habían visitado los alrededores de Curicó (con Eduardo, un amigo nuestro) y el sur de Chile con un viaje organizado : Puerto Montt, Puerto Varas, isla de Chiloé... 
Pudimos visitar por fin más detalladamente Santiago que hasta entonces no nos había dejado muy buena impresión ya que siempre íbamos para las asuntos administrativas o por obligación... Los Cerros Santa Lucia y San Cristobal, los mercados artesanales, los parques... nos reconciliaron con la capital chilena.
Y ya era el momento de despedirse : Annie, Alain y Monique se fueron de nuevo hacia Francia y nosotros hacia Curicó... Como simpre, pasó demasiado rápido, ya que todo llegó al mismo tiempo: visita de Asun, mudanza e instalación, más trabajo en la escuela...


Santiago

7 et 8 novembre : Santa Cruz et Sewell avec Annie, Alain et Monique

Après une semaine de travail dans le sud du Chili, Papa nous a rejoint à Curicó pour le week-end, ainsi que  Monique, une amie venue les rejoindre. C'était l'occasion pour eux (et pour nous...) de visiter Curicó et ses environs :
- le samedi, nous sommes allés visiter le village de Santa Cruz à une soixantaine de kilomètres au nord de Curicó : son musée qui retrace l'histoire du Chili et de l'Amérique du Sud, ses boutiques artisanales, sa "plaza de armas" ancienne...Au retour, nous avons fait un arrêt au marché de Curicó avant d'aller dîner chez Annie, Jérôme (le patron de Miguel), Justine et Marie.
- le dimanche, direction : Rancagua et plus particulièrement Sewell, la mine souterraine de cuivre la plus grande du monde et son village minier abandonné en compagnie de Christian, son frère Jean-Michel et sa belle-sœur, ainsi qu'Annie. Ce fût très intéressant malgré le froid...

Después de una semana de trabajo al sur de Chile, Alain se reunió con nosotros en Curicó para el fin de semana, junto con Monique, una amiga de los padres de Marie que había aprovechado la ocasión para venir a visitar Chile. Durante el fin de semana, les llevamos a visitar Curicó y sus alrededores:
- El sábado, fuimos a visitar el pueblo de la Santa Cruz a unos sesenta kilómetros al norte de Curicó : su museo que cuenta la historia de Chile y de Suramérica, sus tiendas artesanales, su " plaza de armas" antigua... De regreso, hicimos una parada en el mercado de Curicó antes de ir a cenar en casa de Annie, Jérôme (el jefe de Miguel), Justine y Marie.
- El domingo, dirección : Rancagua y más particularmente Sewell, la mina subterránea de cobre más grande del mundo y su pueblo minero abandonado, acompañados por Christian, su hermano Jean-Michel, su cuñada, y Annie. Fue muy interesante a pesar del frío...



Santa Cruz et Sewell

"Nuestra casita de carton" (Notre petite maison en carton)

Et oui!!!! Après la petite maison en papier, voici....... la petite maison en carton!!!!!!!!!!!!!!

Le 29 octobre, entre la visite d'Asun et celle de mes parents, nous avons déménagé. Enfin!!!!!!!! Il faut quand même préciser que nous devions déménager fin août... Mais bon, petit à petit, avec les chiliens nous apprenons la patience et à ne croire que ce que l'on peut voir...
Changer nos affaires d'endroit fût facile : nous avons tout empilé sur le camion de Manolo (notre nouveau propriétaire) et en une heure, nous avions changé de maison !



Le seul problème : quand nous sommes arrivés, nous avons découvert que les ouvriers n'avaient pas fini. Nous n'avions ni toilettes, ni salle de bain, ni cuisine, le jardin transformé en poubelle... Enfin, des p'tits trucs...
Deux jours après, Papa et Maman sont arrivés. Nous avons donc retardé un peu le rangement et l'organisation de la nouvelle maison pour aller les chercher à Santiago et passer le week-end à Valparaiso avec eux.

Le dimanche soir, nous étions de retour à Curico avec Maman, qui a subi avec nous les premiers problèmes dans la maison pendant que Papa allait travailler dans le sud du Chili pour la semaine : quelques jours sans eau chaude et sans gaz (nous cuisinions avec le camping - gaz de Miguel), puis il y a eu une fuite d'eau, la porte de la salle de bain était cassée.... 
Mais avec de la patience et de la persévérance, les choses se sont arrangées tout doucement... 
Au jour d'aujourd'hui, certains détails ne sont toujours pas réglés mais la maison s'arrange... Après la maison de papier, vous allez découvrir.... la maison de carton...


¡¡¡¡ Sí !!!! Después de la pequeña casa de papel, viene....... ¡¡¡¡la pequeña casa de cartón!!!!

El 29 de octubre, entra la visita de Asun y la de mis padres, nos hemos mudado. ¡ Por fin! 
Hay que precisar que en principio debíamos cambiarnos de casa a finales de agosto pero bueno, poco a poco, con los chilenos, aprendemos la paciencia y a creer sólo lo podemos ver... Cambiar nuestras cosas de sitio fue fácil: ¡ amontonamos todo sobre el camión de Manolo (nuestro nuevo propietario) y en una hora, habíamos cambiado de casa!

Solo había un problema... Cuando llegamos, descubrimos que los obreros no habían acabado. No teníamos aseo, ni cuarto de baño, ni cocina, el jardín estaba transformado en basura... En fin, cositas...
Dos días después, los padres de Marie llegaron a Chile para visitarnos. Retrasamos un poco el arreglo y la organización de la nueva casa para ir a buscarlos en Santiago y a pasar el fin de semana en Valparaíso con ellos.

El domingo por la tarde, volvimos a Curico con Annie, la madre de Marie, que sufrió con nosotros los primeros problemas en la casa mientras Alain trabajaba en el sur de Chile para una semana : algunos días sin agua caliente y sin gas (cocinábamos con el camping - gas), luego hubo una escape de agua, la puerta de la sala de baño estaba rota....
Pero con la paciencia y la perseverancia, las cosas se arreglaron despacio...
Hoy en día, ciertos detalles siguen sin arreglar pero la casa cada vez está mejor... Después de la casa de papel, vais a descubrir.... la casa de cartón...



Photos maison

30 octobre et 1er novembre : Valparaiso et Viña del Mar avec Annie et Alain

Le jour où Asun est partie, Papa et Maman sont arrivés. Trop contents de les revoir, nous avons retardé un peu le rangement et l'organisation de la nouvelle maison, pour aller les chercher à Santiago et passer le week-end avec eux à Valparaiso et Viña del Mar que nous ne connaissions pas encore. Nous avons ainsi pu découvrir le contraste entre ces deux villes portuaires voisines : Valparaiso, la ville bohème et Viña, la station balnéaire type Benidorm... 

Justo el día que se fue Asun llegaron los padres de Marie, así que tuvimos que posponer el acondicionamiento de la nueva casa, ya que ese fin de semana fuimos a buscarlos a Santiago y luego visitamos con ellos Valparaiso y Viña del Mar, donde pudimos disfrutar del contraste de una ciudad tan bohemia como Valparaiso, con la ostentación de Viña.



Valparaiso

Vacaciones en Chile (por Asunción Martínez) Octubre 2009

Como ya teníamos pensado de antes, vamos a dejar un espacio para que cada persona que nos visite comente su experiencia en Chile, así tendremos mayor diversidad de opiniones, y no será sólo la nuestra.

Asun tiene el honor de ser la primera valiente que se ha atrevido a dar el salto y venir a vernos. Su estancia con nosotros ha sido muy especial, pero por nuestros respectivos trabajos y la preparación de nuestra mudanza, no tuvimos el tiempo para acompañarla en sus viajes, aunque eso también ha sido un plus para que viviera mayores aventuras ...

Aquí va el texto de Asun:


Chile era un país completamente desconocido para mí y no estaba en mi lista de próximos destinos, sin embargo, el hecho de que Miguel y Marie se fueran a vivir allí, hizo que se despertase un interés por visitarlo.

El viaje se fue organizando un poco sobre la marcha, pero ha salido mejor de lo esperado. He tenido pequeñas “aventurillas” como pasar la noche completamente sola en el Parque Nacional Altos del Lircay o quedarme sin gasolina en mitad de la nada por una carretera secundaria de la costa. Chile es un país muy humano, todo el que puede echarte una mano lo hace y no me ha resultado nada difícil viajar sola.

A pesar de que la mayoría de las personas que visitan Chile lo hacen hacia el sur (Patagonia, Isla de Chiloé, Torres del Paine….) o al norte (desierto de Atacama), la zona central (que ha sido por donde me he movido) tiene paisajes y lugares impresionantes.

Quisiera dar las gracias a Miguel y Marie por tratarme como si estuviera en casa y darles muchos ánimos con su nuevo hogar. Muchas gracias por todo.


25 Octobre : Pichilemu, Punta de Lobos et Santa Cruz avec Asun

Desde la llegada de Asun prácticamente no paramos, entre el trabajo de cada uno y la preparación de la mudanza... Por ello desgraciadamente sólo pudimos volver a acompañarla en la visita al pueblo costero de Pichilemu (al noreste de Curicó), Punta de lobos (santuario del surf en Chile) y la ciudad de Santa Cruz (con artesanía tradicional). Aunque algunas tardes pudimos compartirlas todos juntos con nuestros amigos chilenos.

Depuis l'arrivée d'Asun (le 17 octobre) nous n'avons pratiquement pas arrêté !
Même si elle a dû visiter la plupart du temps toute seule, nous avons tout de même pu l'accompagner une journée pour visiter Pichilemu (petit village côtier au nord de Curico), Punta del Lobo (haut lieu du surf!!!) et Santa Cruz (village proche de Curico, davantage dédié à l'artisanat).Et nous avons pu partager de bons moments en sa compagnie chez nos nouveaux amis chiliens.

Pichilemu y Punta de Lobos

17 et 18 octobre : Week-end avec Asun et les espagnols / Finde con Asun y los españoles

Samedi, nous avons reçu notre première invitée : Asun, une amie de fac de Miguel, qui vient en vacances pour deux semaines. Nous l'avons accueillie à la station de bus samedi midi et elle n'a pas eu le temps de se remettre de son voyage car le week-end qui a suivi a été assez mouvementé :

- repas au soleil dans la cour, devant notre petite maison de papier

- visite guidée de Curico en compagnie d'un groupe de six espagnols supers sympas. Ils viennent à Santiago pour un an grâce à une bourse du gouvernement espagnol et Miguel avait rencontré deux d'entre eux à la feria où il avait été envoyé par son entreprise la semaine dernière. Suite à cela, ils avaient décidé de venir visiter Curico, loué une camionnette et réservé une petite "cabana" près de Santiago pour le week-end. Nous les avons donc retrouvés samedi après-midi et avons joué le rôle de guides dans toute la ville : Plaza de armas, "feria" (= marché), églises, "cerro" (=colline qui surplombe Curico), foire artisanale... Bref, en une après-midi, ils ont eu une vue d'ensemble de Curico. Nous leur avons aussi fait découvrir les produits typiques du coin : nous avons enfin goûté en leur compagnie les fameuses "tortas curicanas" qui sont réputées dans tout le pays. Ce sont des gâteaux à base "manjar" (=confiture de lait, à base de sucre et de lait), comme presque toutes les pâtisseries chiliennes.

- soirée barbecue à la "cabana" des espagnols (Barbecue sain : légumes en grande majorité !!! Ça change de la viande et du pain des "asados" chiliens!!!)

- journée du dimanche à Los Quenes. Cette fois-ci, grâce à la camionnette, nous avons pu monter presque jusqu'en haut, à 50 km au nord du village, presque à la frontière avec l'Argentine, au coeur de la cordillère... (La dernière fois, à pied, nous en étions vraiment très loin !!!). A l'aller, nous avons eu la chance de monter en même temps qu'une course cycliste (Curico - la frontière avec l'Argentine) : imaginez dans quel état était Miguel !!!! S'il avait pu sauter en marche et remplacer l'un des coureurs, il l'aurait fait !!! Nous sommes arrivés au bout du chemin accessible pour les voitures : pour le reste, même les 4x4 avaient du mal car le chemin caillouteux et pentu était en plus traversé par de gros ruisseaux... Nous avons pique-niqué au soleil mais bien couverts car en plein vent... Et après mangé, nous avons entrepris de rejoindre à pied la frontière avec l'Argentine et les thermes qui sont situés à proximité. Malheureusement, ce n'était pas pour cette fois : il restait en réalité une quinzaine de kilomètres jusqu'à la frontière et  une vingtaine jusqu'aux thermes (Les chiliens ont toujours tendance à nous dire qu'il reste 5 min alors qu'il reste 1 heure...) et les espagnols devaient regagner Santiago avant les embouteillages. Ce sera pour une prochaine fois...

Nous avons passé un super week-end en très bonne compagnie : de deux, nous sommes passés à neuf pendant deux jours... Ca fait du bien de temps en temps de partager tout cela avec un groupe !! Nous renouvellerons l'expérience car eux aussi veulent voyager au Chili et c'est l'occasion de louer un véhicule à plusieurs pour voir ce qui n'est pas accessible en transports en commun ou à pieds. Quant à Asun, elle part demain pour 5 jours à la Cordillère. Le week-end prochain, nous profiterons de sa présence pour visiter un nouvel endroit...


El sábado 17 llegó nuestra primera visita desde el “viejo continente”: Asun, una amiga de la universidad, que viene a pasar sus vacaciones durante dos semanas.

Desde que la recibimos en la estación de autobuses la tarde del sábado, no ha tenido tiempo para recuperarse de su viaje, ya que el fin de semana fue bastante intenso:

- Almuerzo al sol en el patio de nuestra casita de papel, donde pudo deleitarse con nuestro pebre y unas ricas empanadas chilenas.

- Recorrido por Curicó, acompañados de un grupo de seis españoles.
Conocí a dos de ellos en una feria que se celebro en Santiago, en la que estaba participando a través de mi empresa, y ellos representaban a la Cámara de comercio español en Chile, donde trabajan como becarios durante un año.
Y justo decidieron pasar este fin de semana visitando los viñedos alrededor de Curicó, alquilaron una furgo y se alojaron en unas cabañas a las afueras. Pasamos todos juntos la tarde del sábado visitando las zonas más importantes de la ciudad: Plaza de Armas, la Feria, las iglesias, el cerro, una feria de artesanía … Y también les hicimos descubrir las tortas curicanas, que son conocidas en todo el país.

- Asado “sano” por la noche en la cabaña con los españoles: a base de espárragos, tomates, calabacín, y carne…

- Y el domingo visita a la cordillera. Y esta vez, gracias a la furgo, conseguimos llegar casi al corazón de la Cordillera, a 50 km al oeste de los Queñes, cerca de la frontera con Argentina.
En el camino tuvimos la oportunidad de viajar junto a una competición ciclista de montaña, que me iba dando cada vez más envidia, y a punto estuve de bajar y sustituir a alguno de los corredores. Llegamos hasta el final de la pista para vehículos, porque el resto era difícil hasta para los todoterreno. En una pradera merendamos al sol, y después de comer intentamos llegar a la frontera con Argentina y las termas que se encuentran cerca. Pero un amigo de Curicó que nos encontramos nos dijo que había 15 km. hasta la frontera y 20 km. hasta las termas, y como los españoles tenían que estar de vuelta antes de los atascos de entrada de Santiago, al final nos volvimos.
Dejando este paseo como asunto pendiente para otra vez…

Voici quelques photos du week-end.

Finde con Asun


3 y 4 de Octubre: Fin de semana costero / Week-end à la mer

El fin de semana pasado por fin nos decidimos a llegar al otro extremo de Chile hacia el oeste y ver el Océano Pacífico.
Aprovechando que no daban mal tiempo y teníamos el fin de semana libre nos fuimos dirección Iloca, que está a 120 km. y es el balneario por excelencia de Curicó. Tomamos el bus el sábado por la mañana y, siguiendo los consejos de la taquillera, nos bajamos en la última parada, en donde acaba la carretera y empieza una zona de acantilados costeros.
Atraídos enseguida por la inmensidad del océano, comenzamos a caminar por la playa de arena que termina en una formación rocosa, con unas vistas increíbles de toda la costa. Empezamos a seguir el sendero que bordea el acantilado, pero como no teníamos mucho tiempo y no sabíamos hacía donde llegaba, dejamos este paseo para otra vez, dimos la vuelta y volvimos dirección a los pueblos costeros más al sur.

Caminando ya de vuelta por la orilla de la playa, en un momento en el que estábamos parados mirando la cámara de fotos, nos sorprendió una ola que venia más fuerte de lo normal, y así nos dio la bienvenida el “Pacífico” con sus frías aguas. Acabamos calados hasta la rodilla, con nuestras botas bien atadas a la mochila y andando descalzos. Esta vez en lugar de llover de arriba como en Potrero Grande, nos llovió de abajo, ¡¡ fue el momento gracioso del día!!
Sin otra opción nos tocó volver caminando por la playa, pero tuvimos la suerte de ver alguna cosa curiosa: unos hombres que iban recogiendo unos extraños moluscos llamados pulgas de mar cavando con sus palas en la arena, y un lobo de mar que, según unos suizos que nos encontramos, es raro encontrar tan al norte de Chile.

Después de un buen paseo por la orilla llegamos al pueblo pesquero de Duao, donde encontramos un buen lugar para acampar en lo alto de un cerro, y disfrutamos del atardecer, de una buena vista y de una cena a la luz de la luna llena.

Por la mañana, nada más salir de la tienda nos recibió un invitado sorpresa: “Felipe”, un simpático toro que estaba pastando junto a nosotros. Yo estaba algo mosqueado debido a mi “pasado español”, pero Marie, muy relajada, me dijo que no pasaba nada si no le molestábamos. Así que tranquilamente fuimos a tomar el desayuno un poco más lejos, y nuestro amigo Felipe aprovechó para acercarse más aún a la tienda, y yo preocupado de que se la comiese o hiciese algo, me acerque un poco y le conseguí echar. Pero volvimos a distraernos, y de nuevo se acercó donde estaba nuestra ropa mojada tendida, se sintió atraído por mis calcetines e intentó comérselos. Aunque parece ser que no le gustaba mucho “el queso español”, y enseguida los escupió.

Después de nuestro segundo momento gracioso, bajamos al puerto esperando ansiosos la llegada de los pescadores. Pero no éramos los únicos, nos acompañaban muchísimas gaviotas y pelícanos que nos deleitaron con sus planeos sobre el mar. Al rato empezaron a llegar uno tras otro los barcos pesqueros, que eran amarrados y arrastrados fuera del agua por bueyes. Una vez en tierra empezaban a extraer los peces de las redes, y poco a poco fueron llegando algunas personas, muchas de las cuales se quedaban con los cangrejos que estaban atrapados en la red, ya que los pescadores los desechaban aplastándolos con una vara.

Después de observar esta forma de pesca tradicional, nos dirigíamos a buscar un restaurante cuando aparecieron unos amigos de Curicó que pasaban en coche (Ester, de Barcelona y profesora de francés que trabaja con Marie, y su marido Claudio, curicano y entrenador ciclista) . Así que finalmente nos fuimos con ellos a comer, y de paso nos enseñaron unas cuantas cosas más de la zona: una fábrica de conservas de papayas, otra de quesos y otra de tortas, en cada una de las cuales nos abastecimos bien de sus productos.

De vuelta en el coche pasamos por la laguna de Vichuquén, a la que también volveremos otra vez.



Le week-end dernier, nous nous sommes enfin décidés à atteindre l'une des extrémités du Chili : l'Océan Pacifique !!! Profitant qu'il allait faire beau et que nous étions libres tout le week-end, nous voilà partis en direction d'Iloca, la station balnéaire par excellence de tous les habitants de Curicó qui est située à environ 120 km d'ici. Nous avons donc pris le bus le samedi matin et, suivant les conseils de la guichetière, nous sommes descendus après 3h de bus au dernier arrêt : Lipimavida, fin de la route côtière et début d'une zone de falaises côtières.

Attirés par l'immensité de ce nouvel océan (finalement pas si différent du notre... juste un peu plus froid!!), nous avons commencé à marcher sur la plage de sable gris/noir qui se termine par une formation rocheuse, avec une vue incroyable sur toute la côte. Puis, nous avons suivi un petit peu le sentier qui borde la falaise, mais comme nous n'avions que deux jours et que nous ne savions pas où il débouchait, nous avons décidé de laisser cette promenade pour un autre jour. Nous avons donc fait demi-tour, en direction du Sud et des villages côtiers.
Et c'est alors que nous avons décidé de regarder l'heure... Concentrés, tous les deux, nous n'avons pas vu la vague qui arrivait à ce moment là et qui a inondé nos chaussures de rando et nous a mouillés jusqu'aux genoux. Ca fait déjà deux fois que nous prenons l'eau avec nos chaussures de rando qui sont pourtant réputées pour leur imperméabilités (1ère fois à Potrero Grande, par en haut, cette fois-ci par en bas...) : quelle arnaque !!! L'avantage c'est que nous pouvons donc vous donner une information supplémentaire sur les eaux de l'Océan Pacifique, elles ont froides !!! Heureusement qu'il faisait beau et que nous étions sur la plage : nous avons marché tout l'après-midi pieds nus sur la plage, les chaussures accrochées aux sacs à dos...
Nous avons alors eu la chance d'observer une scène de pêche de "pulgas de mar" (= puces de mer. C'est une sorte de petit mollusque gris qui se cache dans le sable, il faut donc retourner le sable à la pelle pour les trouver...). Et, plus loin, sur un rocher, nous avons pu observer un loup de mer en compagnie d'un couple de Suisses. Paraît-il que c'est très rare d'en voir cette latitude...

Après une bonne promenade, nous sommes arrivés au village de pêcheurs de Duao, où nous avons trouvé un endroit idyllique pour camper, en haut d'une colline, d'où nous pouvions voir toute la baie sous le coucher du soleil !!! Dîner à la lumière de la pleine lune et nuit tranquille sous la tente... Au réveil, nous avons reçu la visite surprise de " Felipe ", un boeuf sympathique qui paissait près de nous. Miguel était assez stressé (ce qui s'explique peut-être par ses origines espagnoles...), mais moi, tout de rouge vétue (ce qui énervait encore plus Miguel), j'étais plutôt détendue.Nous avons donc pris notre petit déjeuner, non loin de Felipe, qui en a profité pour se rapprocher de plus en plus de la tente (sans doute se demandait-il si cette chose verte était comestible...?). N'y tenant plus, Miguel s'est rapproché et pendant que Felipe s'éloignait, déçu, nous avons démonté la tente et remballé les sacs... Dès que nous avons eu terminé et que nous nous sommes éloignés, Felipe est revenu et a trouvé nos chaussettes que nous avions oubliées, en train de sécher sur un buisson de chardons... Cette fois-ci j'ai eu beau m'approcher, Felipe était décidé à goûter les chaussettes de Miguel. Finalement, est-ce pour les chardons ou pour le goût des chaussettes, nous ne le saurons jamais, mais Felipe a subitement recraché la chaussette et mugit de dégoût...  Nous avons donc pu récupérer nos chaussettes et partir pour de nouvelles aventures, laissant Felipe se remettre tranquillement...

Nous sommes redescendus au port pour attendre à l'arrivée des pêcheurs. Nous n'étions pas les seuls : des dizaines de mouettes et de pélicans planaient déjà au-dessus de l'océan. Les bâteaux de pêche sont alors arrivés les uns après les autres, les moteurs à fond jusqu'à la plage où les attendaient des couple de boeufs qui tiraient les bateaux hors de l'eau. C'était vraiment un spectacle super (qui plairait beaucoup à Papa!!!). Une fois les bâteaux alignés à terre, les pêcheurs commençaient à extraire les poissons des filets, entourés de touristes ou de personnes venues ramasser avec les langoustines et les crabes qui étaient pris dans le filet avant que les pêcheurs ne les écrasent avec un bâton ou ne les jetent sur la plage car sinon, ils détruisent les filets.

Suite à cela, alors que nous nous dirigions vers un restaurant de poissons et coquillages, nous avons croisé des amis de Curicó (Ester, espagnole prof de français au collège de l'Alliance Française et Claudio, son copain, qui est chilien et entraîneur cycliste) qui passaient en voiture. Nous avons donc mangé avec eux, puis ils nous ont ramenés en voiture à Curicó et en ont profité pour nous faire découvrir une fabrique de conserves de papayes, une ferme qui fabrique et vend du fromage en direct (mais qui ne montre pas la fabrication) et une boutique de gâteaux traditionnels. Chaque arrêt fût l'occasion de nous approvisionner en produits typiques... Nous avons également fait un arrêt au bord du lac Vitchuquen, à mi-chemin entre Curicó et Iloca, où nous nous sommes promis de revenir !

Bref, encore un wee-end bien rempli et super enrichissant dont vous trouverez les meilleures photos ci-après :

Y aquí tenéis el reportaje fotográfico:



Fin de semana costero



29 de Septiembre: Noticias frescas / Des nouvelles fraîches

Os voy a poner un poco al día de las últimas novedades, que algunos ya conoceréis, pero de esta forma se puede enterar todo el mundo a la vez.

La primera noticia fresca es que ya he conseguido trabajo o “pega” como dicen en Chile. Después de haber puesto mis esperanzas en encontrar algo más relacionado con mis estudios a través de la Universidad Forestal y la CONAF (parecido al antiguo ICONA), y sólo recibir largas, termine aburrido de esperar y tome la primera oportunidad de trabajo que se me presento.
Así es como he acabado encerrado en una oficina (otra vez), y se ha ido mi ilusión de trabajar con los arbolitos…; “pero algo es algo” y tampoco es fácil encontrar trabajo forestal en esta zona, que es principalmente agrícola, ya que las regiones forestales por excelencia están bastante más al sur de Chile.
Por otra parte el trabajo tiene algunas ventajas: voy a la oficina en bici (lo que es un sueño cumplido), me da tiempo a volver a casa a comer, tardo solo 5 minutos y salgo a las 5 de la tarde. Hasta ahora lo que estoy haciendo es buscar clientes potenciales y dar a conocer nuevos productos en Chile, todos relacionados con el medio ambiente: bombas para tratamiento de aguas, bacterias, medidores de nivel, paneles solares,… Y aunque no es lo que estaba buscando, tampoco me he alejado demasiado del trabajo medioambiental.

Y las otras buenas noticias es que ya están confirmadas nuestras primeras visitas: los padres de Marie llegaran para la primera quincena de noviembre, mis padres tienen billete para la primera de marzo, y el trío calavera formado por Tony, Javi y mi primo David vienen a darlo todo para la segunda de marzo…

A ver si se anima más gente, y seguiremos avisando de las ofertas de vuelo que nos enteremos.

La mala noticia es que el traslado a la nueva casa se va a retrasar para el 25 de octubre aproximadamente, ya que tienen que hacer obra en la casa a la que se muda la familia, y llevará alrededor de 15 días. Con lo que quedará el tiempo justo para pintar la nuestra antes de que lleguen los padres de Marie.
Esperemos que todo vaya bien…



Traduction de l'article de Miguel : 

Je vais vous mettre un peu au courant des dernières nouvelles que certains connaissent déjà mais de cette façon on peut en informer tout le monde en même temps. La première nouvelle fraîche est que j'ai trouvé du travail ou "pega" (=colle) comme ils disent au Chili.
Après avoir espéré trouver quelque chose en lien avec mes études à travers l'Université Forestière ou la CONAF (semblable à l'ONF chilienne), et n'avoir reçu aucune réponse, j'ai fini par en avoir marre d'attendre et j'ai accepté la première offre de travail qui s'est présentée à moi. Et c'est ainsi que je me retrouve enfermé en bureau (encore une fois), et que mon rêve de travailler entouré d'arbres s'est évanoui …; “mais un travail, c'est un travail !” et il faut reconnaître qu'il n'est pas facile de trouver un travail forestier dans cette zone, qui est principalement agricole. Les régions forestières par excellence sont plus au Sud.
D'autre part ce travail présente quelques avantages : je vais au bureau en vélo (un rêve que se réalise enfin!!), j'ai le temps de rentrer manger à la maison, je ne met que 5 minutes et je sors à 5 heures de l'après-midi. Jusqu'à présent, mon travail constiste à chercher des clients potentiels et promouvoir des produits nouveaux au Chili, tous relatifs à l'environnement : des pompes pour le traitement d'eaux, de bactéries, des mesureurs de niveau, des panneaux solaires, … Et bien que ce ne soit pas ce que je cherchais, ça ne m'éloigne tout de même pas trop du travail environnemental.

Les autres bonnes nouvelles, sont que nos premières visites sont confirmées : les parents de Marie arriveront pour la première quinzaine de novembre, mes parents ont un billet pour la première de mars, et le trio "calavera" formé par Tony, Javi et mon cousin David viennent la deuxième mars …

Nous verrons si d'autres personnes se lancent... Nous continuerons d'annoncer les offres de vols dont nous serons informés.

La nouvelle mauvaise est que le déménagement pour notre nouvelle maison est retardé... (aux alentours du 25 octobre), car il y a beaucoup de travaux à faire dans la maison où la famille déménage, et cela devrait prendre une quainzaine de jours. Normalement, il restera juste le temps de peindre la nôtre avant que les parents de Marie n'arrivent. Espérons que tout se fera dans les temps …

El 18 y 19 de septiembre : Fiesta patrias de Chile / Fête nationale chilienne

El 18 y 19 de septiembre se celebran las fiestas patrias de Chile, que conmemoran el aniversario de su independencia de España.

Es la mayor fiesta de Chile, y todo el mundo la espera con ganas, empezando a sentirse desde principios de septiembre con la aparición de publicidad, banderas y emblemas chilenos en todas partes.

En Curicó ese día se levanto con todos los comercios cerrados, lo que es muy raro por acá, ya que muchas tiendas abren de lunes a domingo. Y no había casi ninguna persona por la calle, lo que nos decepcionó al principio porque pensábamos que se celebraba por toda la ciudad.
Después de dar una vuelta por la ciudad desierta , nos dimos cuenta de que muchos minibuses se dirigían hacia el cerro, y sin pensárnoslo más, hacia allá nos dirigimos.
Como si de una peregrinación se tratará, todo el mundo subía hasta su cima, y una vez arriba ya pudimos contemplar el 18 en su plenitud. Había muchos puestos de comida y bebida al igual que en las fiestas de la chilenidad, pero también gente haciendo sus propios asados y reunidos en familias.
Otros muchos se encontraban jugando con el volantín, que parece ser el deporte nacional de Chile y que es una sencilla cometa que se dirige con un carrete recogiendo o soltando hilo. La competencia consiste en cortar el volantín de los demás mientras están en el aire.

También había ramadas, que son puestos de comida y bebida, y en los que hay música y baile. En ellos las comidas típicas vuelven a ser las empanadas y los anticuchos, y la bebida principal es la chicha, obtenida de la uva fermentada.
Entremezclados en las ramadas volvían a estar los tradicionales puestos de juegos y artesanía. Y otros lugares donde comprar dulces como la manzana y el plátano chocolateados, cabritas (que son las palomitas), maníes confitados (cacahuetes), ...

Al día siguiente se celebra el día de las glorias del ejército con un desfile militar, que se centra en Santiago, pero que también se realiza a menor escala en el resto de ciudades menores. En Curicó a parte de unos pocos militares, también pudimos ver huasos a caballo, grupos folklóricos, bomberos, carabineros, ..., en fin, todos los representantes de la ciudad. Y así se puso punto y final a las fiestas patrias 2009, que son el aperitivo de las que se celebrarán el año que viene, ya que se cumplirán 200 años de la independencia de Chile.


Y para ilustrar todo esto mejor unas fotillos, en las que también se podrá ver a los típicos "curaos" de las fiestas patrias.


Les 18 et 19 septembre, c'était la fête nationale chilienne, qui commémore l'anniversaire de son indépendance vis à vis de l'Espagne. C'est la fête la plus importante de toute l'année, et tout le monde l'attend avec impatience. A son approche, les publicités, drapeaux emblèmes chiliens se multiplient dans tout le pays : pas une maison de notre rue sans drapeau!!! Paraît-il que ceux qui ne mettent pas le drapeau devant la maison ou à la fenêtre peuvent avoir des amendes...


A l'école

A l'école, depuis 3 semaines (voire plus), les élèves préparaient le 18 septembre : projet "chili" dans toute la maternelle, toutes les classes étaient aux couleurs du drapeau chilien, apprenant des poésies sur le Chili et l'hymne national pour les plus grands, fabriquant des décorations pour l'école...Du plafond du préau, pendaient des dizaines et des dizaines de cerf-volant multicolores! A cela, s'ajoute la préparation de spectacles et de danses pour les parents et l'organisation de "ramadas" pour le collège et lycée. (Les ramadas sont des stands de boissons et nourriture qui se montent pour une occasion spéciale comme la fête nationale...).
Le 16, déjà, il n'y avait presque plus classe car c'était "El Acto" (l'acte...) : tous les élèves de l'établissement ainsi que tout le personnel était regroupé dans le gymnase pendant plus d'une heure pour assister à des représentations de Cueca de la part d'élèves, une présentation historique de ce que représente la fête nationale, la chant de l'hymne national par le Grande Section en costume traditionnel...
Le 17, c'était même plus la peine :
- en maternelle spectacle pour les parents  (toutes les danses traditionnelles chiliennes dansées par les petits) puis goûter ("empanadas" et "chilenitos" qui sont des biscuits typiques) et jeux dans toute la cour, comme un kermesse...
- en primaire, jeux en équipes dans toute l'école, goûter et spectacle
- au collège et lycée, "ramadas".... En fin de matinée, Christian, mon directeur, est venu me chercher pour accompagner le jury chargé de selectionner la meilleure "ramada". J'ai alors découvert ce qui semblerait inconcevable en France : chaque classe, aidée parfois de son professeur principal, déménage complétement sa classe, la redécore... pour qu'elle devienne une "ramada". Les tables et chaises sont toutes dehors, les élèves sont en costumes, ils ont monté des estrades, chantent et dansent des Cueca, ils ont amené des barbecues où ils font cuire des "anticuchos", réchauffent des "empanadas" (v. article sur la fête de la chilenidad)... Certains avaient même monté une cabane avec des brachages dans la classe... Et j'allais oublier : ils avaient égalament amené des bouteilles de vin ou de "chicha" (boisson typique de cette fête, obtenue à partir de la fermatation des raisins). Je vous laisse imaginer... En compagnie des directeurs, j'ai donc fait le tour des classes pour élir la meilleure des "ramadas" et vous pensez bien que les élèves ont sauté sur l'occasion pour inviter la nouvelle française à danser la "Cueca"!!! Ils ont tous bien rigolé....
Après cela, l'établissement invitait tout le personnel à un grand repas avant de partir en vacances pour 10 jours, histoire de se remettre de toutes ces aventures....


Dans Curico

Le 18, le jour s'est levé sur un Curico métamorphosé : pas un commerces d'ouvert (ce qui est très rare puisque beaucoup de magasins sont ouverts du lundi à dimanche jusqu'à 22h sans aucun problème....), personne dans les rues... Cela nous a beaucoup surpris car on nous avait tellement parlé du 18 septembre comme d'une grosse fête, qu'on s'imaginait tout le monde dans la rue.

Après avoir fait un petit tour dans la ville déserte, nous nous sommes rendus compte que beaucoup de minibus se dirigeaient vers le "cerro" (colline qui domine Curico et qui est située en son centre). Nous avons donc suivi les minibus, puis les gens à pied, jusqu'au sommet du "cerro".

Une fois arrivés, nous avons pu découvrir le 18 septembre dans toute son ampleur. Il y avait des stands de nourriture et de boisson (que seraient les chiliens sans la nourriture...?) tout comme à la fête de la chilanidad, mais aussi et surtout de nombreuses familles installées autour des barbecues improvisés, sur des couvertures... et des dizaines et des dizaines de personnes avec des cerfs-volant... C'était impressionnant à voir : il s'agit de cerfs-volant tout simples, en papier de soie, qui se dirigent avec une bobine en bois. Le jeu principal est de couper les fils des cerfs-volants des autres pendant qu'ils sont en l'air.

En fin d'après-midi, nous nous sommes rendus aux "Ramadas", dans un autre quartier de Curico, non loin du "cerro" et j'ai alors pu vérifier la bonne imitation qu'avaient faite les élèves de l'école : nourriture typique ("empanadas", "anticuchos", "chicha" comme boisson principale), musique, danse... Et au milieu des ramadas, nous avons retrouvé les stands de jeux et d'artisanat que nous avions découvert à la Fiesta de la Chilenidad, ainsi que les stands de sucreries où l'on pouvait acheter des pommes et des bananes trempés dans du chocolat, du pop corn ("cabritas" = petite chèvre), des cacahuètes confites,...

Le 19 au matin, avaient lieu dans tout le pays (et plus particulièrement à Santiago) des célébrations en l'honneur de l'armée. A Curico, nous avons pu assister avec un défilé de militaires, de "huasos"(hommes vêtus du costume traditionnel; v. article sur la Cueca) à cheval, de groupes folkloriques, de pompiers, de policiers.... Et c'est ainsi qu'a pris fin la fête nationale... Enfin presque, car encore pendant tout le week-end, les "ramadas" étaient bondées et la ville sentait bon le barbecue à tous les coins de rue. Qu'est-ce que ça va être l'année prochaine, pour célébrer les 200 ans de l'indépendance du Chili !!

Voici quelques photos. Comme vous le comprendrez, il n'y a aucune photo de l'école et des enfants, habillés en "huasos" et "chinas"... C'est vraiment dommage car ils étaient trop mignons!!! En, compensation, vous trouverez des photos de "curaos" comme ils disent ici ("mecs bourrés") car mine de rien, on en a vu quelques uns !!!


18 Septembre

La cueca

Au mois de septembre, nous nous devions de publier un article sur la danse nationale chilienne : la Cueca. En effet, dès le mois d'août, on commence à voir se multiplier les cours de Cueca un peu partout : à l'école presque tous les après-midi, au centre culturel...


Comment reconnaître la Cueca?
C'est une danse en couple qui représente la cour de l'homme à la femme et le jeu de séduction entre les deux. L'amour est d'ailleurs le thème principal des chansons de Cueca, qui sont accompagnéesprincipalement par des guitares, une espèce de tambourin, et le "tormento", qui est une sorte de caisse de percussion.

Quant aux danseurs, ils sont facilement identifiables grâce à leurs costumes traditionnels, encore très utilisés ici, surtout en période de fête (dans les rues, à l'école pour les représentations...)
Le costume du "huaso" (homme) est super compliqué. Quand il a fallu habiller les enfants à l'école, j'ai cru devenir folle!!! Une chemise, avec par-dessus un petit gilet ceintré, un pantalon gris ou noir presque moulant, des guêtres en cuir, des éperons, des chaussures fines avec un petit talon. Et ce n'est pas terminé, il manque encore les deux choses les plus importantes :
- une "manta" (=couverture). Il s'agit en fait d'un carré de tissu, joliment décoré, le plus souvent rouge, blanc, et noir, avec un trou pour passer la tête. Les "huasos" la portent également parfois sur l'épaule.
- le "sombrero" (chapeau)
La "china" (la femme) a une robe colorée sous laquelle elle enfile plusieurs jupons pour que la robe soit la plus bouffante possible.

Et pour danser la "Cueca", il faut un élément indispensable : un mouchoir, que l'on utilise de différentes manières pendant la danse.

Tout le monde ici sait danser la "Cueca" et les démonstrations sont assez courantes : dans chaque famille où nous sommes allés, nous avons eu droit à notre démonstration ! Il y a également des démonstrations et des concours dans les écoles les jours précédant la fête nationale. A ce moment là, c'est impressionnant : tu te promènes dans Curico et tu ne vois presque que des gens en costumes traditionnels ! Je suis allée voir Daniela (la fille de Sandra et Manolo) qui participait au concours de son école et qui est arrivée première, c'était génial !!!

Quant à nous, nous avons voulu prendre des cours mais c'était le samedi soir, donc pas très facile à combiner avec des sorties les week-end. Finalement, c'est Daniela  qui a tenté de nous apprendre, avec José, son partenaire pour le concours de Cueca. Nous ne sommes pas encore au point, mais n'en doutez pas, dès que ce sera le cas, nous vous mettrons une vidéo de nos prouesses!!!

Voici quelques photos des costumes et une ou deux vidéos de la danse.


No podíamos dejar pasar septiembre sin publicar un artículo sobre el baile nacional de Chile: la Cueca. Y ya durante agosto empezábamos a ver una proliferación de cursos de cueca en todas las escuelas, academias, en el Centro Cultural...

Es un baile de pareja que se basa en el cortejo del hombre a la mujer y el juego entre ambos, siendo esta la temática principal de las canciones de cueca. La música es folklórica y sus instrumentos principales son la guitarra, el charango, una especie de pandereta, y el tormento, que es una mesa con percusión.

El vestuario tradicional utilizado por los bailarines es:

- El hombre o "huaso" va vestido con un chaleco y sobre este un poncho o "manta” de tela decorado con franjas normalmente rojas, blancas y negras. Un pantalón ajustado, polainas, espuelas, zapatos con tacón y sombrero de cuero.

- Y la mujer o “china” lleva un vestido muy colorido con varias enaguas para hacerlo más pomposo.

Y no se puede bailar cueca sin un pañuelo de tela, que llevan ambos y mueven de varias formas durante el baile.

Casi todo el mundo sabe bailar cueca en la zona rural de Chile y no les molesta en absoluto mostrarlo en cualquier parte: en cada casa a la que fuimos conseguimos nuestra demostración. Hay representaciones y concursos en las escuelas los días antes a la fiesta nacional de Chile, y Marie fue a ver a Daniela (la hija de Sandra y Manolo) que participó en el concurso en su escuela y ganó.

Nos hubiera gustado hacer algún curso, pero eran el sábado por la noche, y queríamos aprovechar los fines de semana para salir de Curicó. A pesar de todo tuvimos una clase particular con Daniela y su huaso José el día del ensayo. Aún no lo conseguimos del todo, pero ya pondremos un vídeo con nuestras hazañas.

Y aquí van algunas fotos de los trajes y videos del baile.


Cueca

11 septembre : Fiesta de la Chilenidad (Fête de "Chilenité"...?)


Tout a commencé par l'apparition de drapeaux un peu partout dans Curico : devant les maisons, dans les rues, sur les voitures, sur les taxis, au sommet de la colline de Curico, tout en haut de l'antenne radio qui surplombe la ville...
Puis, sur l'avenue principale de Curico, l'Alameda, des stands et une scène se sont petit à petit installés pour finalement donner vie le 11 septembre à la Fiesta de la Chilenidad. Nous n'avons voulu manquer ça pour rien au monde ! En gros : depuis 11 heures du matin jusqu'à très tard dans la nuit, il y a des stands artisanaux (sculptures en bois, bijoux, habits traditionnels...) et surtout des stands de nourriture, où les chiliens viennent acheter des "brochetas" (petites brochettes sur des pics en bois), des "anticuchos" (grosses brochettes sur des pics en fer), des "empanadas" cuites au four ou frites, des "choripanes" (chorizo dans du pain), des jus de fruits naturels, des fruits de mer...

Il faut ajouter à cela les courses de lévriers et des stands de jeux. Les plus traditionnels:
- jeter des anneaux autour du goulot de bouteilles. Celui qui réussit, gagne la bouteille et le billet qui lui est parfois accroché. (petit détail : nous avons observé le jeu pendant une bonne demi-heure, personne ne gagne! Les anneaux sont plus petits ou juste de la taille des goulots... Par contre, il y a de nombreux joueurs...)
- tir au fusil sur des pigeons en bois qui circulent à la queue leu leu
- fléchettes : il faut avec 3 fléchettes, toucher les deux morceaux d'un même billet (là aussi, très difficile: nous n'avons vu personne gagner...)
- lancer d'anneaux sur des bornes en bois (chaque borne représente un billet). Si tu réussis à mettre l'anneau autour d'une borne, tu gagnes le billet correspondant.
Ça fait un peu comme une fête foraine mais en moins élaboré...

Dans l'après-midi et dans la soirée, il y a des démonstrations de Cueca (danse traditionnelle chilienne), des groupes traditionnels qui viennent chanter...


Todo empezó con la aparición de banderas chilenas en Curicó, cuales setas después de un día de lluvia: delante de las casas, en los coches, colectivos, minibuses, en la cima del cerro,...
Luego en la Alameda, avenida principal de Curicó, se instalaron casetas y escenarios para dar finalmente vida al 11 de septiembre, Fiesta de la Chilenidad, que no nos perdimos por nada. Desde por la mañana y hasta altas horas de la noche, hubo puestos de artesanía (tallado de madera, joyería, ropa tradicional...), bebida y sobre todo puestos de comida, donde se puede comprar brochetas (pinchos morunos de madera), anticuchos (como brochetas en palos de hierro más grandes), empanadas al horno, papas fritas, choripanes, zumos de frutas,  mariscos...

También se realizaron carreras de galgos y  había varios puestos con juegos. Los más típicos:
- Acertar con argollas al cuello de las botellas. El que lo consigue se lleva la botella y el billete pegado a ella. (Pequeño detalle: estuvimos viendo jugar a gente durante más de media hora y nadie lo consiguió. Pensamos que el anillo tiene el tamaño casi justo del cuello de las botellas y el lanzamiento oblicuo no permite acertar,... aún así hay muchos jugadores)
- Lanzamientos de dardos: con 3 dardos tienes que conseguir dar a cada una de las 2 mitades en que esta cortado un billete
- Acertar con una arandela a un tronco de madera con un billete pegado.
- Y las típicas escopetas de feria como en todas partes.

Y durante toda la tarde y la noche hubo actuaciones de cueca y grupos folklóricos de música para amenizar un entretenido día.



Fiesta de la Chilenidad
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