Arequipa del 24 al 30 de diciembre

La primera ciudad que visitamos del Perú, Arequipa, se nos apareció como un oasis rodeado de volcanes y desierto. Una vez dentro de la ciudad ya pudimos comprobar que realmente no era un oasis, sino una gran urbe repleta de coches y personas.
Lo que nos viene a la cabeza cuando pensamos en Arequipa se puede resumir en ciudad colonial y caos, muy bien mezclados. Luego en si la ciudad es linda, ya que el centro histórico esta construido de forma armoniosa, estando todo construido de piedra volcánica blanca (sillar). Y como contrapunto está el gran número de turistas que hay durante todo el año y el desorden circulatorio, con pequeños taxis ruidosos que están por todas partes.
Allá pudimos visitar varias iglesias, monasterios, un museo donde se encuentra una de las momias incas mejores conservadas, unas termas y algunos pueblos de los alrededores.
Y además pudimos deleitarnos con la reconocida cocina arequipeña, probando la pachamanca, el cuy, el rocoto relleno, y otros platos tradicionales.


29/12 : Mariage Franco-Péruvien d'Aurélia et Franz

Étant donné que nous vivions chez les parents de Franz et que nous sommes arrivés un peu avant le mariage, nous avons assisté à la préparation du mariage et des mariés : Miguel a accompagné Franz pour les préparatifs de la salle et moi j'ai été avec Aurélia chez le coiffeur pour les essais maquillage et coiffure. Nous avons vraiment vécu le mariage de l'intérieur !!! Nous en avons aussi profité pour nous préparer : achat de chaussures et location de costume pour Miguel, coiffeur pour moi (en tant que témoin, j'avais intérêt à être à la hauteur!!!) afin de donner une couleur uniforme et une coupe décente à mes cheveux... Ce n'était pas du luxe (depuis juillet!!!)
Le 29 décembre, c'était le grand jour!! A 6 h, nous voilà partis avec Aurélia, Marie-Hélène (sa maman), Marie et Gaillane chez le coiffeur pour les derniers préparatifs. Une seule des deux coiffeuses était présente, nous avons donc attendu, puis, l'heure tournant, il a bien fallu que Marie nous dévoile ses talents de coiffeuse ! Gaillane, pas très rassurée tout de même, a servi de cobaye... Finalement, nous étions toutes prêtes à 9h30, juste dans les temps (heureusement car le curé avait dit qu'il commencerait même si les mariés n'étaient pas là...Un peu plus ils loupaient leur mariage!!!).
La messe a eu lieu à Yanahuara, un quartier chic d'Arequipa, avec une superbe vue sur la ville, puis nous sommes allés dans un restaurant pour le repas. Selon mes calculs scientifiques, il y avait 80% de péruviens, 19 % de français et 1% d'espagnol ! Sans doute en raison de cette grande majorité de latinos, tout le long du repas, il y avait des gens en train de danser : c'était super ! De temps en temps, les danses étaient ponctuées par des animations : lancer du bouquet, tirage de la bague (chaque jeune fille célibataire devait tirer un ruban dont l'extrémité était cachée dans un pot. Celle qui tirait le ruban au bout duquel était attachée une bague est destinée à se marier dans l'année. C'est Diana, la soeur de Franz qui a tiré la bague et attrapé le bouquet!!), jarretière brillamment retirée par Franz...
Les festivités se sont terminées en début de soirée et à 21h tout le monde était rentré chez soi !!! (depuis 13h à danser, c'était déjà pas mal!!) Bilan : comme toutes les fêtes, c'est passé trop vite!!

Boda

24/12 Un Noël pas comme les autres

Après nous être levés à 4h du matin pour prendre l'avion Santiago - Arequipa, nous avons pu nous reposer pendant que les paysages désertiques défilaient pendant 4 h au dessous de nous. Nous avons ainsi pris des forces pour notre premier jour au Pérou et le réveillon de Noël, qui allaient être intenses...
Nous avons retrouvé Aurélia et Franz, ainsi que leurs familles respectives et nous avons enchaîné par une visite guidée dans le centre ville d'Arequipa et un repas typique : Pisco Sour péruvien cette fois (à ce sujet nous ne ferons aucun commentaire sur la véritable origine du Pisco Sour, afin de ne froisser personne... mais nous avons notre petite idée sur la question!!!), steak d'alpaga...Puis, visite d'un musée dédié à "Juanita", une momie inca retrouvée prise dans un glacier et courses de Noël dans les boutiques (super touristiques) d'Arequipa.
Jusque là, les seuls indices de l'approche de Noël étaient les décorations, le grand sapin au milieu de la Plaza de Armas et un père Noël quelque peu bronzé qui crevait de chaud dans son costume molletonné... Dur dur de se croire le 24 décembre loin de la famille et sous le soleil...
Mais nous avons quand même fêté cela comme il se doit dans la maison de Franz, avec sa famille avec un repas franco-péruvien (dinde accompagnée de différentes salades et bûches de Noël préparées avec amour par Aurélia que j'ai assistée). Normalement, il est de tradition au Pérou d'attendre minuit pour commencer à manger mais nous avons un peu transgressé la règle... A minuit, la maman de Franz a découvert le petit Jésus dans la crèche et la ville toute entière s'est retrouvée illuminée par les feux d'artifice que chaque famille allumait chez elle : c'était comme un 14 juillet mais dans la ville entière! Magnifique!
Est arrivé le moment de trinquer et d'ouvrir les cadeaux disposés autour du petit sapin et de la grande crèche de la maison: chacun avait offert un cadeau à une personne tirée au sort. De ce fait, nous avons tous eu notre petit cadeau ! J'ai eu une petit crèche et un joli porte monnaie, Miguel un assortiment de pâtés français.
Bref, un Noël pas comme les autres... Il nous manquait juste nos familles et amis respectifs et le froid !!!

Un Noël pas comme les autres

22 décembre : Bilan de nos 5 premiers mois au Chili

Et oui, déjà 5 mois !!! Ça y est, on a trouvé nos marques et on commence à être bien habitués : on se sentirait presque Chiliens !!! L'été est arrivé, avec ses grosses chaleurs en milieu de journée où tu sens le soleil qui te brûle littéralement et ses soirées et débuts de matinée bien frais où tu es bien content d'avoir ta petite laine...
Ça commence à sentir les vacances (demain pour tous les deux!!!) et certains disent même que ça va être Noël... Pourtant, on a vraiment du mal à croire que ce pauvre père noël va passer ici : avec la chaleur qu'il fait, c'est à se demander pourquoi il ne fait pas sa tournée en short et débardeur !!!

Niveau travail (parlons en quand même un peu même si Miguel ne comprend pas pourquoi je parle de l'école dans le blog), ça va mieux mais j'ai eu pas mal de boulot en fin d'année. Comme toute fin d'année qui se respecte : bilans, spectacle, kermesse, fête de Noël... le tout multiplié par 10 car c'est une école privée et que l'image est ce qui compte le plus car c'est ce qui fait la publicité de l'école. Que les enfants apprennent des choses c'est bien mais qu'ils fassent un beau spectacle, répété tous les jours pendant un mois jusqu'à la perfection, c'est mieux !
Donc, je faisais le remplacement d'une maîtresse de grande section avec des élèves sympas mais fatigants car il fallait répéter 10 fois la même chose, sans pour autant être sûrs qu'ils allaient comprendre... Exemple marquant : je suis dans ma classe, je demande à mes élèves d'aller chercher leur classeur dans leur casier. J'explique quelque chose à mon ATSEM, je me retourne : ils avaient tous retiré leur tablier et étaient allés chercher leur cartable pour rentrer à la maison !!!!
Enfin, bilan : je suis bien contente d'avoir presque fini. Les enfants sont en vacances depuis le 10 décembre mais nous avons des formations, nous rangeons et nous préparons la classe pour la rentrée. A la rentrée (le 1er mars)  : CE1 ! L'avantage c'est que je m'entends très bien avec l'autre collègue de CE1 et qu'on travaille en équipe, ce qui fait deux fois moins de travail !!! Enfin, ne parlons plus de travail : demain, c'est les vacances !!! Je vous mets quand même quelques photos du spectacle de fin d'année pour vous faire une idée...


Photos spectacle de fin d'année à l'école

Pour ce qui est des vacances : nous avons préparé notre grand voyage qui débute demain ! Direction : le Pérou pour un mariage franco-péruvien, la visite d'Arequipa, le Lac Titicaca, Cuzco... , puis le nord du Chili jusqu'au 25 janvier environ. Ensuite, petite pause à Curico avant de repartir pour le sud du Chili.
Nous vous tiendrons au courant au fur à mesure de nos aventures (quand nous trouverons des cyber-cafés...)

Enfin Joyeux Noël à tous !!!!

Asuntos pendientes: Ruta Lipimavida - Llico (12-13 de Diciembre )

Por fin conseguimos reservar un fin de semana para realizar la ruta que teníamos pendiente desde que fuimos a Lipimavida, conseguir llegar a Llico por un camino que intuíamos que iba bordeando la costa..

Nos habíamos intentado informar antes sobre la posibilidad de realizarla, pero no tuvimos ocasión de conocer a nadie que la hubiese hecho, y como a primera vista (sobre el Google Earth) no parecía demasiado exigente, tiramos de nuevo dirección al océano. 

Los primeros kilómetros discurrían sobre un sendero que iba bordeando los cerros y acantilados, ofreciendo impresionantes vistas de mar y montaña unidas. También habían algunas calas de arena y cuevas entre los salientes de rocas. Y cada ladera aparecía cubierta de vegetación adaptada a estos terrenos secos, como cactus y plantas crasas.

Pasados unos cuantos kilómetros, que en linea recta no serían demasiados pero al seguir los caminos serpenteantes la distancia era mayor, llegamos a una construcción aislada en un saliente de la costa. Tenía forma de barco y faro, y estaba decorada con objetos marinos. Además, en el acceso a la casa, había un acantilado repleto de gaviotas y pelicanos, que nos recibieron agitados. Luego observando bien, pudimos contemplar que se trataba de su lugar de anidación, y entre las rocas había multitud de nidos con sus correspondientes huevos. Era por ello que nos vigilaban los acechantes padres desde las alturas, con momentos incluso de tensión por todo el escándalo que armaron.    

Después de otras muchas sorpresas que iban apareciendo al girar los salientes, como un rebaño de cabras asilvestradas, algunos recolectadores de algas (cochayuyo) y mariscos (locos), vacas pastando tranquilamente junto al mar y una gran estrella de mar, aparecimos en una acogedora playa de arena, y como se nos había hecho ya tarde decidimos que era el mejor lugar para pasar la noche, con el relajante ruido del mar.

Durante los últimos kilómetros el sendero ya no aparecía tan claro, y tuvimos que desandar muchas veces porque no había continuidad. Unas veces fuimos por los cerros, otras por la orilla, y al final, desesperados por no llegar, nos descalzamos e intentamos pasar por una entrada del mar que parecía poco profunda... Entonces Marie, que iba primero, se dio cuenta demasiado tarde de que había un agujero, llegó una ola y cayó al agua con su mochila. Y yo, como no podía ser menos, hice exactamente lo mismo pero con la cámara incluida... Milagrosamente los únicos daños fueron un pequeño chapuzon, que se solucionó con un descanso al sol.

Y así, combinando todos los terrenos llegamos hasta Llico. Aunque hubo alguna ocasión en la que no estábamos del todo seguro que lo conseguiríamos, porque cada vez que alcanzábamos un saliente de costa, aparecía otro más detrás ....

Enfin nous avons réussi à réserver un week-end pour réaliser la randonnée que nous avions envie de faire (ou plutôt que Miguel avait très envie de faire) depuis que nous sommes allés à Lipimavida : aller de Lipimavida à Llico par un sentier longeant la côte.
Miguel avait recherché des informations sur cette randonnée mais personne de notre connaissance ne l'avait faite. A première vue (sur le Google Earth), cela semblait facile : environ une dizaine de kilomètres de sentier. Nous voilà donc partis nouveau vers l'océan.

Pendant les premiers kilomètres, nous avons suivi un sentier qui longeait les coteaux et les falaises, offrant une vue impressionnante à la fois de la mer et de la montagne. De temps en temps, la végétation de cactus et autres plantes grasses laissait place à une petite crique de sable gris où l'on pouvait découvrir des grottes entre les rochers...

Le long de notre chemin nous avons pu croiser :
- un troupeau de chèvres
- une maison "d'artiste" en forme de bateau et de phare, perchée sur une falaise, décorée entièrement avec des objets marins et entourée de statues diverses et de proverbes

- des dizaines de mouettes et de pélicans qui nous ont reçus de façon très agressive lorsque nous sommes arrivés près de la maison de cet artiste. Après un temps de réflexion et d'observation, nous avons finalement découvert que nous étions au beau milieu de leurs lieu de ponte : entre les rochers et les plantes grasses, nous avons pu compter au moins une quinzaine de nids, comportant jusqu'à 3 œufs chacun. Les parents, du ciel, nous surveillaient et nous menaçaient de leurs cris. Nous nous sommes empressés de quitter les lieux pour les laisser couver tranquilles et de peur d'être attaqués... mais nous avons quand même réussi à filmer la scène et à prendre de jolies photos !
- tout le long de notre chemin des personnes ramassant et faisant sécher les fameuses algues appelées "cochayuyo" destinées aux marchés de la région
- des plongeurs venus pêcher des "locos" (coquillage très prisé ici)
- des vaches paissant tranquillement près de la mer ou dégustant le "cochayuyo"
- une très grande étoile de mer...

Finalement, nous avons débouché sur une plage accueillante de sable gris, et comme il commençait à se faire tard, nous y avons élu domicile pour la nuit. Nous avons donc dormi avec le bruit relaxant des vagues et nous sommes réveillés, cette fois-ci pas en compagnie d'un bœuf mais de superbes oiseaux blancs (peut être une sorte de grues...?).

Pendant une grande partie du chemin, et plus particulièrement pendant les derniers kilomètres, le sentier n'était pas très évident car il se divisait tout le temps, et nous avons dû rebrousser chemin plusieurs fois car nous débouchions sur un ravin, sur une propriété privée entourée de barrières ou sur une plage d'où nous ne pouvions sortir qu'à la nage... C'est ainsi que, déséspérés de ne jamais arriver, nous decidâmes de nous déchausser et de passer par la mer à un endroit qui semblait peu profond : courageuse, je suis passée la première mais il y avait un trou et, juste à ce moment là, une vague est arrivée, me mouillant jusqu'au nombril ainsi que le bas du sac à dos !! Miguel, à son tour, tenta l'expérience mais subit le même sort, appareil photo inclus... On rigolait pas vraiment... Miraculeusement, les seuls dommages que nous avons subis furent les vêtements mouillés, ce qui se résolût par une petite pause au soleil... 
Nous avons donc combiné les coteaux, la plage, les rochers et  même la mer pour finalement arriver à Llico !

Bilan de l'opération : la petite ballade tranquille de 10 kilomètres en ligne droite le long de la côte s'est transformée en grosse rando. de 20 où les embuches et les bonnes surprises se trouvaient à chaque détour du chemin et où une falaise en cachait une autre, certes encore plus jolie, mais jamais le village que nous voulions rejoindre... Bien entendu, ça valait le coup!!!


Lipimavida - Llico

Parque Nacional Radal Siete Tazas y Parque Inglés: 5 y 6 de Noviembre

El sábado por la mañana nos levantamos cansados después de la celebración de mi cumpleaños, pero aún así decidimos pasar el fin de semana en el Radal.

Tomamos un abarrotado bus desde Molina, y tras un par de horas por caminos de tierra comiendo polvo, llegamos a la entrada de la reserva. Después de descargar la mochilas que iban en el techo del bus, empezamos a tirar hacia arriba en seguida, ya que eran las 7 de la tarde, y nos esperaban más de 10 km. hasta llegar al Parque Inglés. Y al poco de empezar se repitió las historia de Potrero Grande, ya que apareció el autobusero recogiendo a los caminantes para llevarnos un poco más arriba. Lo que se agradeció porque no era demasiado agradable caminar por una pista para vehículos.

Después de caminar un poco llegamos hasta las Siete Tazas, y siguiendo un sendero también al Salto de la Leona, donde se nos cruzaron durante todo el camino varias arañas pollito.
De vuelta conocimos a varios chilenos, y unos que iban en coche llevaron a Marie con las mochilas, y yo me fui caminando con otros dos, llegando ya de noche al Parque Inglés.

Plantamos la tienda junto a la pareja chilena que habíamos conocido, y juntos pasamos una entretenida cena a la luz de la hoguera y bajo la infinidad de estrellas que se veían desde allá.

Por la mañana hicimos una bonita ruta por el parque, y como sólo había un bus de vuelta en la tarde, tampoco pudimos quedarnos mucho más. Por el camino de vuelta probamos suerte para bajar a dedo hasta la entrada del Parque, y al primer intento nos recogió un todoterreno. Con la suerte de que era un joven muy agradable, y además ofreció bajarnos hasta Molina. Y nos despedimos comiendo juntos en un famoso restaurante de completos, recuperando todo lo que habríamos podido perder ...

Le samedi matin, nous nous sommes levés en petite forme car nous avions fêté l'anniversaire de Miguel la veille avec quelques amis, mais nous nous sommes tout de même décidés à partir passer le week-end au Radal de las Siete Tazas. Située dans la Cordillère à une soixantaine de kilomètres de Curico, il s'agit d'une réserve naturelle connue notamment pour ses chutes d'eau. Nous voulions y aller depuis longtemps et c'était l'occasion !

Nous donc pris un bus plein à craquer à Molina (petite ville à une quinzaine de kilomètres de Curico) et après deux bonnes heures de pistes à manger de la  poussière, nous sommes arrivés à l'entrée de la réserve. Après avoir descendus les sacs à dos du toit du bus, nous voilà partis le long de la route menant au sommet, puisqu'il était déjà 19 heures, et que 10 kms nous attendaient jusqu'au Parque Inglès (cœur de la réserve). Et, peu après avoir commencé notre ascension, l'histoire de Potrero Grande s'est répétée : le bus est apparu. Le chauffeur récupérait les randonneurs pour les amener un peu plus haut sur la piste, et tant mieux car il n'est jamais bien agréable de marcher par une piste où circulent les véhicules...

Après avoir marché un peu (quand même!) nous sommes arrivés aux Siete Tazas (Sept Tasses) qui porte ce nom car ce sont sept "cuvettes" et chutes d'eau qui se suivent. Puis, nous avons suivi un sentier qui regorgeait d'araignées "pollito" (il faut vraiment se convaincre qu'elle sont inoffensives car elles sont très impressionnantes!!!) pour arriver au Salto de la Leona (Saut de la Lionne).
Au retour, nous avons connu quelques Chiliens, parmi lesquels certains poursuivaient en voiture. Ils m'ont donc emmenée ainsi que les sacs à dos jusqu'au Parque Inglès (Parc Anglais) tandis que Miguel faisait le même chemin à pied avec deux autres personnes.

A notre arrivée au camping du Parque Inglès, il faisait déjà nuit. Nous avons planté la tente près d'un couple de chiliens que nous avions rencontrés sur le chemin, et ensemble avons passé une soirée amusante à la lumière d'un feu de bois et sous un ciel plein d'étoiles.

Au matin, nous avons fait une belle randonnée dans le parc, et comme il y avait seulement un bus de retour pour Molina l'après-midi, nous avons dû repartir. Sur le chemin du retour, nous avons tenté notre chance pour descendre en stop jusqu'à l'entrée du Parc et, au premier essai, un tout-terrain s'est arrêté. C'était un jeune médecin super sympa qui nous a ramenés jusqu'à Molina. Et nous nous sommes séparés après avoir mangé ensemble l'une des spécialités chiliennes : des "completos" (espèce de hot dog avec de l'avocat, de la salade, des tomates). Histoire de récupérer tout que nous avions pu perdre...


Radal y Parque Inglés

Fin de semana montañero. 28 y 29 de Noviembre - Week-end à la montagne. 28 et 29 novembre

Después de tanto tiempo sin un momento para la relajarme, decidí poner remedio de la mejor forma que conozco para ello, que es pasear por la montaña. Así que el sábado cogí la mochila y me fui a pasar el día a un cerro cerca de Curicó hacia la costa. Marie mientras tanto aprovechó a descansar un poco, porque desde hace unos días tenia algo de dolor en la espalda.

Nada más volver, tome una ducha rápida y nos fuimos con Claudio hacia su casa de campo de Los Queñes, donde hicimos un asado rodeados de la tranquilidad de la Cordillera, tan sólo acompañados por el susurro del río que baja con fuerza por el valle.

Por la mañana me levante motivado para ir de nuevo a la montaña, y como no logré convencerles para que me acompañasen, tiré yo solo hacía un pico que se veía "cerca" de la casa (aunque sólo en distancia horizontal ...).
Todo el camino transcurrió en subida continuada, pero gracias a las sorpresas que me fui encontrando por el camino no desistí en continuar. Pude disfrutar de una araña pollito, que es grande y peluda pero inofensiva, una pareja de cóndores que me acompañaron casi todo el camino y una vegetación muy variada, desde bosques densos de Nothofagus hasta multitud de cactus, y hasta tuve la suerte de encontrar lo que parece ser un colmillo de puma ...

Y como una imagen vale más que mil palabras, pues ahí van para intentar recoger la maravilla de los Andes.

Traduction de l'article de Miguel :
Après tout ces occupations, j'avais besoin de me retrouver dans mon élément et de me promener à la montagne. Samedi, j'ai donc pris mon sac à dos et je suis parti pour passer la journée à Rauco, une colline près de Curicó en direction de la côte. Marie en a profité pour se reposer un peu, car depuis quelques jours elle avait une douleur dans le dos. 
 
A mon retour, juste le temps de prendre une douche et nous sommes partis avec Claudio à sa maison de campagne de Los Queñes où nous avons fait un barbecue dans la quiétude de la Cordillère, seulement accompagnés par les chuchotements de la rivière qui descends en force dans la vallée. 
 
Le lendemain matin, je me suis réveillé motivé pour aller à nouveau à la montagne. Comme je n'ai pas réussi à convaincre Claudio et que Marie avait toujours mal au dos et devait remplir les livrets de ses élèves, je suis parti tout seul en direction d'un sommet qui semblait près de la maison (bien que seulement sur le plan horizontal...).
Tout le chemin était en pente assez abrupte, mais grâce aux surprises que j'y trouvais, je n'ai pas renoncé à continuer. J'ai pu découvrir une araignée "pollito", qui est grande et velue mais inoffensive, un couple de condors qui m'ont accompagné presque tout le chemin et une végétation très variée, des bois denses de Nothofagus à multitude de cactus, et j'ai même eu la chance de trouver ce qui ressemble à une canine de puma... 
 
Et comme une image vaut plus que mille mots, en voici quelques unes pour essayer de retranscrire les merveilles des Andes.


Finde Rauco-Queñes
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