31 de enero de 2010 : Valdivia

La ciudad de Valdivia nos recibió con el abrazo de sus lindos ríos que aparecíeron nada más bajar del bus, haciendo honor al nombre de la región donde nos encontrabamos: la Región de los Ríos.

Una vez instalados en un camping regentado por un amable hombre, sin la carga de nuestras mochilas pudimos pasear tranquilamente siguiendo la costanera que discurre junto al río hasta el centro. Por el camino visitamos la feria fluvial donde predominaban mariscos y pescados, y contaba además con la atracción de varios lobos marinos que esperaban ansiosos los restos que les tiraban los pescaderos.

Algo que ya sabíamos antes de llegar a Valdivia era que se celebraba durante esa semana el Bierfest, que es la versión chilena del Octoberfest alemán. Esto es debido a que cuenta también con mucha tradición cervecera precisamente por los colonos alemanes que llegaron a esta región. Así que en cuanto ubicamos el lugar donde se realizaba, no tarde mucho tiempo en dejarme llevar hacia la otra "rubia" por la que siento atracción. Durante esta celebración, a parte de lo obvio, también había bailes y canciones tipicas alemanas, varios consursos de arte, saltos de caballos, y muchas más cosas que no pudimos ver por ser el último día de celebración. Aunque esto no nos impidió degustar todas las variedades de la cerveza Kunstmann, que es la tradicional de esta zona.

Después de la fiesta continuamos visitando la Isla Teja y paseamos por el arboreto de la Facultad de Ciencias Forestales de la Universidad Austral, que recoge una gran variedad de especies arboreas de Chile y tiene un bonito paseo cerca del río.

Finalmente volvimos visitando lo que nos quedaba del resto de la ciudad, aunque nos fuimos con ganas de disfrutar más esta bonita ciudad y los pueblos costeros de los alrededores.

Valdivia

Du 29 au 31 janvier : Pucón et ses alentours

Arrivés dans la petite ville de Pucón en fin de journée, nous avons tout de suite été happés par son flot de touristes de toutes les nationalités. Maisons en bois, style colonial. Plage sur les rives du lac Villarica. Rues aux multiples commerces, restaurants, et surtout agences de sports d'aventure pour une multitude de touristes à la recherche de sensations fortes.

Pour nous, la priorité du moment était le logement et nous avons finalement planté notre tente dans un petit camping qui semblait tranquille de jour mais qui s'avéra de nuit être le repère de jeunes en quête de fête...

Le Parc National Huerquehue
Dès le lendemain, les besoins de nature de Miguel se firent sentir... Direction : le parc national le plus proche, à 1h de bus de Pucon. Là, loin des foules de touristes, nous avons découvert des paysages à couper le souffle : cascades encaissées, lacs d'altitude aux couleurs turquoises, forêts immenses semblant figées depuis la nuit des temps... Et une flore jusque là inconnue : cohigues, araucarias... On se serait crus dans "Jurassic Parc". Seul stress de la journée : course contre la montre pour attraper le dernier bus de retour vers Pucon.

Sur le chemin du retour, nous étions déjà en train de penser à l'étape du lendemain, Valdivia, lorsque nous avons découvert le volcan Villarica, surplombant de ses 2847m d'altitude la ville de Pucon. Jusqu'à présent, le brouillard ne nous avait pas permis de l'apercevoir. C'était tellement beau et impressionnant que nous avons pris la décision de rester un jour de plus pour faire l'ascension jusqu'au cratère. C'est pas tous les jours qu'on peut escalader un volcan en activité !

Le Volcan Villarica (2847 m)
Avant tout, rassurez-vous, la dernière éruption violente du Volcan Villarica a eu lieu en 1971 et son activité est sans cesse surveillée par un groupe de scientifiques. Lorsque nous avons pris le chemin du volcan, à 4h du matin, les conditions volcaniques et météorologiques étaient idéales, sans quoi, tout aurait été annulé... De plus, l'ascension ne se fait pas sans guides expérimentés. Nous avons donc dû passer par une agence, qui nous avait prêté la veille tout le matériel nécessaire : combinaison, crampons, piolets, chaussures de haute montagne, casque, lampe, gants... 

Nous sommes arrivés en bus aux pieds du volcan, avec pour seul éclairage la pleine lune. Et la longue file de notre groupe s'est mise en marche dans le froid de la nuit, serpentant lentement sur les flancs du volcan, dérapant dans les pierres volcaniques, s'appuyant sur le piolet pour ne pas glisser sur la glace, toujours plus haut, vers ce cratère fumant aux couleurs orangées, qui nous captivait déjà... D'abord, il y a eu l'arrivée du soleil, découvrant sous nos yeux toute la vallée et les sommets environnants. Motivation pour gravir le reste. Courage ! Les derniers mètres furent les plus durs, comme toujours... Une pente de plus en plus abrupte, de plus en plus de mal à respirer... Et puis il était là ! Démontrant la grandeur et la force de la nature. Fumant, bouillonnant, émouvant. L'impression d'être l'un des rares privilégiés à assister à un tel spectacle... Nous n'avons pas vu de lave en fusion, non, mais le gargouillement omniprésent et les coulées aux milles couleurs nous rappelaient sa proximité. Glacés par le vent, les pieds douloureux en raison des chaussures, mais heureux et fiers, voilà comment nous nous sentions !

Retour en glissant sur les fesses, riche en sensations fortes, croisant les autres groupes de touristes, qui eux partaient plus tard... Petite sieste pour nous remettre de nos émotions et, en soirée, un concert d'un groupe de rock chilien, "Chancho en piedra" en compagnie d'une chilienne, Irenia. Et nous reprenons la route (ou plutôt le bus) vers de nouvelles aventures...

Pucón

28 de enero de 2010 : Temuco

Tras unos días de descanso en Curicó, que aprovechamos para asimilar todo lo vivido y poner alguna lavadora, rehicimos nuestras mochilas y nos lanzamos de nuevo a la carretera, aunque esta vez con dirección sur. Sólo conocíamos la fecha de regreso desde Punta Arenas, impuesta por la vuelta al trabajo de Marie, así que teníamos plena libertad para viajar, aunque había puntos claves que no queríamos pasar por alto.

La zona entre Curicó y Temuco decidimos reservarla para más tarde, ya que por cercanía podríamos verla con más calma los fines de semana. Aunque posteriores acontecimientos han hecho que finalmente no las conoceremos tal como eran por aquel entonces...

Llegamos a Temuco por la mañana, después de haber pasado la noche en el bus, y en seguida empezamos a recorrer la ciudad para visitar las zonas más destacables. Mientras hacíamos tiempo para que la ciudad fuese arrancando, nos paseamos por la feria de artesanía donde cambiaron las materias primas usadas en el norte, pasando de la lana de alpaca a la de oveja, y predominando el tallado en madera sobre otras cosas.

Posteriormente visitamos el Museo de la Araucanía, dedicado principalmente a la historia de la región. Aquí por fin aprendimos algo más sobre la cultura mapuche, que hasta el momento nos aparecía oculta en el resto de Chile.

Y para tener una buena vista de toda la ciudad, que mejor que subir al cerro Ñielol, donde pudimos sentirnos aislados de todo y perdernos dentro de su tupido bosque. También posamos con los chamamules y paseamos por su centro de interpretación sobre la flora y fauna local. El único pero, fue que no conseguimos ver la flor nacional de Chile que crece en el cerro, el copihue, ya que florece a partir de marzo.

Como poco más se podía hacer en Temuco, decidimos bajar a pasar la noche en Pucón, que se encuentra a 2 horas en bus.

Temuco

Las aranas del rincon - Les araignées du coin

Nous ne pouvions pas faire un blog sur notre voyage au Chili sans écrire un article sur les "Aranas del Rincón", les fameuses Araignées du Coin !!!! Non, ne riez pas!!! Les araignées du coin existent vraiment !!!! Et comme leur nom l'indique, elles sont dans les coins et aiment les endroits chauds (vêtements, lits...). Elles ne sont pas bien grandes (entre 8 et 30 millimètres en incluant les pattes) mais lorsqu'elles piquent, elles peuvent provoquer des brûlures irrémédiables et même parfois la mort chez les enfants.
Au mois de septembre, le printemps revenant, les chiliens avaient commencé à nous en parler et au début, nous aussi nous rigolions : "quoi, une araignée du coin? capable de tuer...?" Mais à force d'en entendre parler, la curiosité nous a pris... et heureusement qu'aucun de nous n'est arachnophobe, car après avoir tapé le nom sur internet et vu les blessures que les araignées du coin sont effectivement capables de faire, nous ne rigolions plus trop... Vous allez nous dire : "c'est bon, tu inspectes tes vêtements avant de les mettre, ton lit avant de t'y coucher et tu tues toutes les araignées que tu trouves!!!"

Et bien non, là où la chose se complique c'est lorsque qu'intervient l'ennemie de l'araignée du coin : l'araignée tigre!!! Elle, c'est la gentille, elle est inoffensive et mange l'araignée du coin. Donc, il ne faut surtout pas la tuer... Compliquée cette histoire... Comment être sûr de ne pas tuer la bonne et d'épargner la mauvaise ?

Notre première maison, la fameuse maison en papier, n'étant pas des plus faciles à nettoyer, nous avions souvent rencontré des araignées. Lesquelles? Nous n'en savions rien... mais elles avaient toutes été dûment éliminées... A notre retour d'un mois et demi de voyage au Pérou et au nord du Chili, c'était l'invasion dans notre maison en carton : colonie de fourmis traversant la maison, envahissant les tiroirs, araignées dans tous les coins et les recoins... On a crûs devenir fous (surtout moi)!!! Nous avons donc investis dans un super kit d'insecticide et avons procédé à l'élimination de tous les insectes rampant, courant, tissant et autres. Ouf!!! Plus d'araignées ni de fourmis à l'horizon, nous allons pouvoir reprendre notre voyage vers le sud !!!

Maintenant que nous sommes super au point pour distinguer les différentes sortes d'araignées, nous allons pouvoir vous faire profiter de notre riche expérience... Voici un petit cours pour apprendre à différencier l'araignée du coin de l'araignée tigre, en images (toutes les photos ont été prises dans nos différentes maisons, sauf, celle de l'araignée tigre que nous n'avons pas eu la chance d'observer...)


Arañas

21-23 de Enero: La Serena y el Valle del Elqui

La última parada antes de descansar en Curicó decidimos que fuese La Serena, ya que era el destino más accesible desde San Pedro de Atacama, y ofrecía varias opciones para visitar en los alrededores.

La ciudad de La Serena es uno de los principales destinos de turismo nacional de playa, pero en si no tiene nada más destacable. Así que, después de visitar el centro, la costa y su faro, volvimos al hostal donde conocimos a una pareja de franceses que estaban recorriendo los Andes desde el sur hasta el norte durante 6 meses (¡¡que gran idea!!), y pasamos una agradable cena junto a ellos.

Por falta de tiempo tuvimos que posponer ir a ver pingüinos, que se encontraban algo más al norte en la Reserva de Humboldt, y decidimos aprovechar más el tiempo visitando el Valle del Elqui. Llegamos a la ciudad de Vicuña, plantamos la carpa y después nos internamos en el valle propiamente dicho, para llega al pueblo de Pisco Elqui. Lo curioso de este pueblo es su nombre, debido a que fue cambiado recientemente, por la lucha entre Chile y Perú por apropiarse de la creación del pisco. Allá visitamos la planta de pisco de Artesanos de Cochiguaz, con cata incluida, el museo de Gabriela Mistral y un río del valle.

De vuelta en Vicuña, donde llegamos "a dedo"(auto-stop), paseamos por la pequeña ciudad, e hicimos tiempo hasta que llego la noche y nos fuimos al observatorio astronómico con el que teníamos hecha una reserva. Después de una charla sobre astronomía general, nos deleitamos con la observación de la bóveda celeste del Hemisferio Sur, viendo la Cruz del Sur, las tres Marías,varios planetas y constelaciones, aprovechando que esta zona de Chile es una de las mejores para estos fines.

Al día siguiente, después de despedirnos del valle desde el cerro, volvimos a La Serena para tomar el bus de noche hasta Santiago y poner fin a la primera parte de nuestro viaje ...

La Serena

Du 18 au 20 janvier : San Pedro de Atacama et ses alentours - Chapitre 2

Lagunes salées
Avec la chaleur du désert, rien de tel qu'un petit bain dans une lagune pour se rafraîchir, et pas n'importe quelle lagune : la laguna Cejar, une lagune salée, au beau milieu d'un paysage de rêve !!! Les recommandations de rigueur : ne pas mettre la tête sous l'eau pour éviter que le sel ne brûle les yeux et ne pas marcher pieds nus car les cristaux de sel sont très coupants. Et nous voilà dans la lagune, en train de flotter... Sensation bizarre, c'est à qui prendra la meilleure pose avec les 4 membres en dehors de l'eau ! Puis, afin de soigner notre peau, nous nous sommes enduits de la boue alentour et avons attendu que le mélange prenne au soleil... Un petit plongeon pour se rincer dans les "Ojos del Salar", deux lagunes d'eau douce en plein milieu du désert, et nous voilà repartis pour un troisième site : la Laguna Tebinquiche, beaucoup plus grande, dont une partie est asséchée, donnant l'impression de désert blanc, désert de sel...aux pieds de la Cordillère. Le sel pique les jambes et le soleil commence à baisser, modifiant les couleurs du paysage. Encore une fois, on se sent très chanceux de ce que l'on vit. C'est trop beau ! Si on était tout seuls, tranquilles pour profiter du moment en amoureux, ce serait très romantique... Au lieu de cela, nous buvons un Pisco Sour en compagnie d'une famille brésilienne adorable. Encore une journée pleine de belles images et de beaux souvenirs qui s'achève.


Vallée de la Lune
On comprend vite d'où vient son nom... Stratifications, affleurements de sel, roches nues creusées par l'érosion, pas de vie animale ni animale à plusieurs kilomètres à la ronde, l'une des région les plus inhospitalière du monde. On se croirait sur la Lune ! Il paraît même que les scientifiques y viennent pour tester les engins destinés à être envoyés sur la Lune. Nous visitons les anciennes mines de sel et admirons les champs de dunes, les formations rocheuses sculptées par les vents et les quelques gouttes de pluie annuelles. Les noms sont évocateurs : "Las Tres Marias" (Les Trois Maries), l'Amphithéâtre, la Vallée de Mars ou de la Mort... Encore un coucher de soleil magnifique en compagnie de plusieurs dizaines de touristes, et nous reprenons la route de San Pedro. La lune veille sur nous.


Lagunes altiplaniques et Salar d'Atacama
Nouvelle journée. Nous traversons une nouvelle fois le désert et faisons halte dans le petit village de Toconao, un oasis où l'on découvre la "Quebrada de Jere", le cours encaissé d'une rivière au pied d'une carrière de pierre. C'est cette même pierre blanche, volcanique, la "liparita", qui est à l'origine des constructions du village. Promenade dans les petites rues tranquilles du village. On y découvre un ingénieux système d'irrigation, toutes sortes d'arbres fruitiers et une charmante petite église.
Dans le Secteur du Soncor, nous retrouvons le Salar d'Atacama, ses croûtes de sel mais aussi et surtout la Laguna Chaxa, une lagune aux eaux très riches en plancton où viennent se reproduire toutes sortes d'oiseaux et en particulier trois espèces des flamants roses. Silence, paix, nous observons les oiseaux dans ce cadre magnifique.
Nous terminons la journée par la visite de deux lacs andins à 4000 m d'altitudes, entourés par les hauts sommets de la Cordillère : Laguna Miscanti et Laguna Meniques. La zone est protégée, en raison de la nidification de plusieurs espèces d'oiseaux. Nous contemplons de loin les eaux bleu turquoise, les nids des oiseaux à bonne distance de la rive et les plages blanches. Nous assistons à une jouxte entre plusieurs vigognes. Sur le chemin du retour, nous visitons le petit village de Socaire et retrouvons une partie du chemin Inca que nous connaissons bien. Impressionnantes les distances parcourues par ce peuple et la grandeur de leur empire !


Fin de notre séjour à San Pedro de Atacama. Les points positifs : des paysages à couper le souffle, une faune et une flore qui lui sont propres, la nature dans toute sa grandeur ! Les points négatifs : l'exploitation touristique des sites, portée à son paroxysme, nous obligeant à suivre des guides pas toujours intéressants, des groupes nombreux, dans un temps limité, sans jamais trouver la paix et la tranquillité qui auraient dû être de mise dans de tels sites.



San Pedro de Atacama II

17 et 18 janvier : San Pedro de Atacama et ses alentours - Chapitre 1

Après un voyage en bus de nuit en provenance d'Arica, nous nous sommes réveillés dans la deuxième région du Chili, à Calama, la capitale minière du pays. En fait, à proximité, se situe Chuquicamata, la plus grande mine de cuivre à ciel ouvert au monde. Après Sewell, une visite aurait été intéressante mais malheureusement il aurait fallu réserver à l'avance,ce que nous n'avions pas fait, et nous avions encore trop de choses à visiter et trop de peu de temps pour nous permettre cette halte !

Direction donc : San Pedro de Atacama, ville touristique par excellence, en plein cœur du désert le plus aride du monde, ce que nous l'avons bien senti dès notre arrivée... Nous avons élu domicile dans un camping très peu ombragé où chacun doit faire preuve d'ingéniosité pour trouver ou créer à l'aide de toiles l'ombre qui le protégera (un peu) pendant son séjour. Après la saison des pluies au Pérou, la chaleur sèche du désert ! 

Nous sommes arrivés un dimanche, et pas n'importe quel dimanche : le jour des élections présidentielles. Bien entendu, nous avions vécu la campagne électorale depuis novembre. N'ayant pas la télé, ce sont les multitudes d'affiches et pancartes en tous genres, disséminées un peu partout dans le pays, qui nous avaient attirées l'attention. En effet, il était alors de bon goût de placer 20 voire 30 fois la même pancarte à la suite dans une  même rue. Chaque candidat ayant les siennes, il ne restait pas beaucoup d'espace libre. Pancartes déchirées le jour, raccommodées et replacées la nuit. C'était à qui aurait l'affiche la plus grande ou le plus grand nombre de pancartes (les candidats pensaient sans doute que la vision de leur visage en très grand et des centaines de fois par jour aideraient à les faire élire...?). Comme partout, chacun y allait de son pronostic... 
Ce fameux dimanche, nous avons assisté au  traditionnel défilé des citoyens vers les urnes,  situées dans l'école de San Pedro protégée pour l'occasion par les militaires. Il faut quand même savoir qu'au Chili, ne s'inscrivent pour voter que ceux qui le souhaitent, mais une fois inscrits, on ne peut jamais revenir en arrière, c'est pour la vie et il y a obligation de voter à chaque fois, sous peine d'amende. Pas d'abstention donc. C'est finalement Mr Piñera, de droite, qui a été élu et remplacera en mars notre Mme Bachelet nationale. Ça a klaxonné mais la vente d'alcool était interdite dans tout le pays ce jour là en raison des élections (quelques restes d'anciennes dictatures, sûrement). Pas de fête arrosée donc.
 
Dimanche tranquille. Installation au camping, courses, repos, lessives... et organisation de notre séjour à San Pedro. Pour cela, nous nous sommes vite rendus compte que sans voiture (ou plutôt sans 4x4), il n'y avait pas vraiment d'autre solution que de passer par les tours-opérateurs pour découvrir le désert. Nous avons donc repris notre petite habitude du Pérou : à la manière de tous les autres touristes, nous avons fait le tour des agences, comparés, négocié, organisé...Le dimanche soir, le planning des 3 jours à venir était établi. Et quel programme !

Les geysers du Tatio (99km au nord de San Pedro - 4320 m d'altitude) 
Lever à 4h du matin. Nous avons prévu le polaire, les gants... car à 4300 m, il ne va pas faire chaud ! Un dénivelé de plus de 2000 m d'altitude en quelques heures, pour ceux qui ne sont pas habitués et qui sont fragiles, c'est difficile ! Nous arrivons sur le "champ géothermique" alors que le jour s'est levé depuis peu. C'est un spectacle impressionnant : de partout, sous les yeux d'une centaine de touristes ébahis, jaillissent des jets de vapeur et d'eau bouillante qui s'élèvent à plusieurs mètres de haut. Ça bouillonne, le souffre et autres minéraux colorent le sol autour des fumeroles, les montagnes de la Cordillère dominent le tout. On se croirait sur une autre planète. Il fait très froid (la température extérieure doit bien être proche de 0 degrés) et on ne tarde pas à se regrouper autour des fumeroles. A la fois parce que l'on se sent attirés par ces jets venus des profondeurs de la terre et parce que l'on veut se réchauffer. 
Cela semble s'apaiser... c'est reparti, ailleurs, plus fort, plus haut, plus beau. On pourrait rester des heures à observer le phénomène mais toutes les bonnes choses ont une fin : le réchauffement de l'air marque petit à petit la fin du spectacle. Prochaine représentation : la nuit prochaine à partir de 6h du matin.

Après toutes ces émotions, rien de tel qu'un  bon petit dej et un plongeon dans les eaux chaudes de l'une des piscines thermales naturelles environnantes. Puis, sur le chemin du retour, nous visitons Machuca, un petit village touristico-traditionnel et découvrons ou redécouvrons la faune de la Cordillère des Andes : vigognes, lamas, alpagas, ñandus (sorte de petite autruche), vizcacha (sorte de grand lapin à longue queue)... 

Une bonne sieste s'annonce afin de reprendre des forces pour l'après-midi et la suite des visites.

San Pedro de Atacama I

16 de enero : Arica

La ciudad que hace de frontera con Perú nos sirvió como parada intermedia antes de internarnos en Chile. Además había varios puntos interesantes para ver, y durante todo el día intentamos recorrer lo más destacable.

Después de una noche de camping libre en la playa, acompañados por unos vecinos que querían compartir su fiesta con nosotros, fuimos a visitar un museo de arqueología que posee varios restos de las culturas indígenas de la región. Dentro pudimos ver varias momias muy bien conservadas, que son de las más antiguas que se han encontrado en el mundo. Esta visita nos aclaro de nuevo que las culturas originarias del altiplano están por encima de las fronteras territoriales actuales, y son compartidas por Chile, Bolivia y Perú. Por el camino de vuelta pudimos ver petroglifos que aún resisten el paso del tiempo en las laderas de los cerros. 

Luego dimos vueltas por la ciudad, y tras almorzar en un restaurante de pescadores, vimos la aduana y la iglesia diseñadas por Eiffel. Al fin subimos al famoso Morro de Arica, donde tuvo lugar una batalla de la guerra del Pacifico, que hizo pasar esta región de Perú a Chile.

Arica

Du 13 au 15 janvier : au revoir Pérou, bonjour Chili !

3 semaines au Pérou et encore tant à voir... Nous n'avons rien vu du nord (même pas la capitale!!!) et à chaque endroit où nous sommes allés, nous avons laissé derrière nous encore beaucoup à visiter... Nous avons encore des milliers de kilomètres à parcourir avant d'arriver au Détroit de Magellan et le temps passe déjà trop vite ! Nous prenons donc le chemin du retour vers notre pays adoptif avec dans l'idée de revenir pour visiter plus à fond et peut-être moins dans les sentiers battus ce magnifique pays qu'est le Pérou !

Cusco - Arequipa. Nous faisons halte chez les parents de Franz pour reprendre des forces, goûter les derniers mets péruviens qu'il nous restait à découvrir, acheter nos derniers souvenirs avec les quelques soles qui nous restent et bien sûr dire au revoir à cette famille, tellement adorable, qui nous avait reçus les bras ouverts ! 

Arequipa - Tacna. Les paysages défilent sous nos yeux, arides. Cela n'en finit pas... Ce qui sur la carte semblait très court est en réalité immense. Le temps d'assimiler un peu tout ce que nous avons vu et vécu... Prouesses physiques et dépassement de soi. Mariage hors du commun. Moments à deux mais aussi et surtout de partage entre amis. Rigolades. Bons repas. Merci Aurélia et Franz pour ce magnifique pretexte à notre voyage au Pérou qu'était votre mariage,  pour ces moments avec vous et pour l'organisation hors pair des voyages dans le Colca et à Puerto Maldonado !
Richesse culturelle. Variété de paysages, de cultures, de faune. Grandes différences sociales. Tourisme à très grande échelle. Artisanat splendide. Rencontres inoubliables. Le Pérou nous a montré une facette que nous n'avions pu qu'entrevoir au Chili : celle de l'Amérique du Sud, telle que nous l'imaginions. Cette fois, oui, nous avons été dépaysés, cette fois, oui, nous avons senti les cultures pré-hispaniques de près.

 De temps en temps, le bus s'arrête. A l'extérieur, les vendeurs se ruent. Des bras montent, d'autres attrapent,  des biens s'échangent, ça crie, ça court. Et c'est reparti. Parfois, on s'arrête au milieu de nulle part : un homme a renversé son bidon d'acide dans le bus. Une autre fois, on oublie un homme qui devait être aux toilettes au moment où le bus est reparti... ("Falta un gordito" dit une femme à côté de nous après  une demi-heure de route). C'est pas grave, on continue !

Tacna, ville frontière. Pas grand chose à voir. Juste le temps de changer de bus. Nous réussissons à avoir deux places dans un bus plein à craquer, au milieu de péruviens et de chiliens qui remplissent les malles et empilent sur le toît toutes sortes d'articles dont le prix va doubler ou tripler au passage de la frontière. Formalités sans trop d'encombres à la douane et nous voilà de retour au Chili !

Nous nous sentons presque chez nous : les téléphones portables remarchent, la carte bancaire aussi. Nous ne sommes pas de simples touristes, nous vivons au Chili ! Le regard des gens est différent. Il y a 6 mois, nous étions des étrangers. Maintenant, nous sommes un peu chiliens et nous allons visiter notre pays de résidence pendant le reste de nos vacances : à nous le Chili !

9-12 de enero : Camino Inca a Machu Picchu

El camino inca recorre gran parte de Sudamérica, pero para empezar decidimos hacer un pequeño ramal, el que va desde Cusco a Machu Picchu y que pasa por varios restos arqueológicos importantes.
Al ser una ruta que requiere de especial conservación, es obligatorio realizarla dentro de un grupo con guía, así que no nos quedo más solución que contratarlo y además reservando con 2 meses de antelación porque los cupos son limitados.
El paquete turístico contaba con 2 guías y 9 porteadores que se encargaban de llevar la comida y las carpas, lo que facilitaba más aún que cualquier persona pudiese realizarlo. En nuestro grupo éramos 14 personas, todos argentinos menos una pareja de colombianos, y por suerte conectamos todos desde el principio.

Fueron 4 días intensos, levantándose a las 6 de la mañana y caminando una media de 10 km. por día con desniveles importantes, sobre todo el segundo día donde alcanzamos los 4200 m. Durante el camino los guías nos fueron contando los detalles de la civilización inca y las características de los restos que iban apareciendo, lo que hacía muy ameno el paseo. También hubo momentos para la tranquilidad durante el 2º día, ya que por su dureza preferimos ir a nuestro ritmo, y siguiendo los pasos de Marie pudimos disfrutad de la soledad y deleitarnos con los increíbles paisajes.

La gente que no estaba acostumbrada lo paso algo mal por la altitud, pero la verdad es que fue una caminata muy relajada, sin tener que llevar ni montar la tienda, ni tener que pensar en la comida, ya que también contábamos con un genial cocinero que nos tenia preparados exquisitos manjares cuando llegábamos cansados al campamento. Era impresionante ver a los porteadores andando relajados con sus sandalias y cargando tremendas mochilas.

Finalmente tuvimos nuestro premio llegando a Machu Picchu, que apareció tras las nubes que nos acompañaron todos los días. Fue un momento mágico cuando se despejaron las nubes y se nos descubrió esta maravilla, ya que es indescriptible la integración que tiene con el paisaje. Luego recorriendo la ciudad inca aún impresiona más su construcción e ingenio, aprovechando las formas de la montaña, en armonía con el entorno.

Así, y tras algunos problemas con los pasajes de tren que nos retuvieron en Aguas Calientes más tiempo del que queríamos, llegamos a Cusco a las 2 de la madrugada cansados, sucios y mojados, pero con un bonito recuerdo que nunca se nos olvidará.

Camino Inca

4, 7 y 8 de enero de 2010 : Cusco

La ciudad inca más importante nos sirvió de escala entre nuestros destinos principales, y como no, también aprovechamos para visitarla.
La primera impresión que nos llevamos de la ciudad fue que estaba saturada turísticamente. Por todas partes se ofrecían tours, las calles del centro estaban llenas de agencias de viajes, casas de cambio, gringos vestidos con sombreros peruanos y consumismo en cualquier esquina.

Por la noche ya pudimos reconciliarnos con la ciudad, y acompañados de Franz paseamos por un Cusco muy diferente, tranquilo y desierto, disfrutamos de sus calles estrechas, imaginando fácilmente como habría sido antes de la llegada de los españoles, ya que todas las construcciones importantes se asientan sobre piedras incas.

También continuamos probando las especialidades de la cocina peruana en compañía de los franceses y, a falta de tiempo para ver relajados el Valle Sagrado de los Incas, decidimos que era mejor descansar y pasear tranquilamente por la ciudad y sus múltiples mercados, además de conseguir varios regalos en los puestos de artesanía.
 

Cusco

5-7 de enero de 2010 : La selva de Puerto Maldonado

La selva nos recibió con un golpe de humedad y varias picaduras de mosquito, ansiosos por la sangre extranjera, su preferida según los lugareños. Nada más salir de pequeño aeropuerto nos rodeó una vegetación exuberante que, como pudimos ver desde el avión, cubría grandes extensiones.

La ciudad de Puerto Maldonado se encuentra dentro del departamento de Madre de Dios, que forma parte de la Amazonia peruana. Estos días en la selva fueron organizados por Aurelia y Franz como parte de su viaje de novios, así que todo estaba dentro de un pack turístico que incluía alojamiento en cabañas, comida y las visitas guiadas dentro de la Reserva Nacional de Tambopata.

Los anchos cauces de los ríos son la vía de transporte entre los poblados, y a nosotros nos servían para recorrer la selva y llegar a los senderos que discurrían por la reserva. Dentro de ellas disfrutamos de la increíble espesura del bosque tropical y su gran diversidad de especies animales y vegetales. Entre otros animales, pudimos ver varias mariposas de gran tamaño y muchos colores, hormigas del fuego, termiteros, varias aves, monos capuchinos y aulladores, tortugas, y hasta unos caimanes muy bien escondidos. Y dentro del mundo vegetal, infinidad de flores, lianas, extraños frutos de muchas formas, árboles enormes y otros que caminan!!

Fue una bonita experiencia como primera internada en la selva, aunque como todo lo demás durante nuestro viaje en Perú, “express” y demasiado turístico. Era muy grande el contraste entre lo salvaje de la naturaleza y la comodidad urbanita del alojamiento.

Nos despedimos de la selva con ganas de haber pasado más tiempo, pero sobre todo con la esperanza de volver en otra ocasión y cumplir el sueño de poder trabajar en la Amazonia.

Puerto Maldonado

4 de enero de 2010 : De Puno a Cusco

Artículo escrito por Marie en español (disculpen los errores...)

Tras una noche en Puno, y sin tener una visión completa de la ciudad ya nos teníamos que ir a Cuzco (o Cusco, como lo escriben en Perú). Así que aprovechamos el viaje Puno - Cusco para visitar algunos puntos claves en el trayecto con un bus turístico, atendidos por nuestro guía del día, Ronaldiño (o "el robot"), la terramoza (=azafata en peruano) Margarita  y un chófer suicida, Javier... De Puno, recordaremos sobre todo el terrapuerto (= estación de autobuses en peruano) que recorrimos durante 4 horas el día de nuestra llegada, el puerto, el barrio de los comercios, una feria muy tradicional sin turistas y muchos velo-taxis.

Atravesamos la caótica ciudad de Juliaca, caracterizada por su economía subterránea con Bolivia, y nos dirigimos hacia la primera parada : Pukara, su pequeña iglesia y su museo de esculturas pre-incas. Ahí, aprendimos un poco mas acerca de las representaciones incas y pre-incas : la cruz del sur y la trilogía andina (ver fotos).
Y seguimos el viaje por el altiplano ganadero hasta el punto más alto del viaje, La Raya, a 4300m de altura donde no pudimos observar los nevados de la cordillera porque estaba nublado. ¡ Pero sí observamos los numerosos puestecitos para los turistas, mayoritariamente dedicados a artículos con lana de llamas y alpacas !
Después de La Raya, cambió totalmente el paisaje. Bajamos hacia el Valle Sagrado, muy fértil, y hacia un restaurante buffet donde Miguel aprovechó para comer todo lo que no había podido comer en los días pasados porque estaba mal del estomago (mal de la altura).

Lo que más nos gusto en todo el día fue la visita de Raqchi, un complejo arqueológico donde fue edificado el templo inca más grande dedicado al dios Wiracocha. Allí quedan restos del templo, de las habitaciones, de las "qolqas" (graneros) y del camino inca (en el apogeo del imperio iba de lo que es ahora Colombia a Argentina). ¡ Así, pisamos por primera vez el camino que íbamos a utilizar para llegar hasta el Machu Picchu una semana más tarde ! Único problema de esta visita : al igual que la mayoría de las visitas que hemos hecho en Perú, fue "express". No tuvimos tiempo para disfrutar tranquilamente del sitio, ya nos teníamos que ir...

Una última parada en la pequeña iglesia de Andahuaylillas, famosa por sus frescos, y ya llegamos a la ciudad de Cusco.


De Puno a Cuzco

2 et 3 janvier : le lac Titicaca (côté péruvien)

Arrivés à Puno tôt le matin (4h du mat.) car nous avions voyagé en bus pendant la nuit, nous pensions trouver la gare routière déserte et finir de nous réveiller tranquillement en attendant l'ouverture des agences... et  bien non !! A notre grande surprise, les tours opérateur organisant la visite du lac Titicaca se sont empressés de nous sauter dessus pour nous proposer leurs services... Et oui, au Pérou, le touriste est considéré comme un porte-monnaie ambulant et c'en est parfois énervant quqnd on aspire à un peu de tranquilité !
Nous avons donc étudié dès 4h, les possibilités qui s'offraient à nous et constaté avec déception que la visite des îles et du lac navigable le plus haut du monde (3800m d'altitude) est difficilement faisable sans passer par une agence qui t'offre le pack complet avec guide, logement et nourriture... Nous nous sommes finalement rabattus sur un tour organisé alors que ce n'était pas notre envie à la base.A 8h, nous étions sur le départ dans le port de Puno dans un petit bateau rempli de touristes de tous les horizons.

Première escale au bout d'une heure : les îles Uros qui sont des îles flottantes (mais qui ne se mangent pas ;). Nous avons débarqué sur l'île d'une famille qui nous attendait, entièrement vêtue du costume typique (chaque famille est regroupée sur une île et se déplaçe en bateau pour aller d'une île à l'autre). Nous avons alors eu droit à une dégustation de mets typiques (v. photos) et à des explications sur la fabrication des îles (qui ne sont pas naturelles mais fabriquées avec une épaisse couche compacte composée de roseaux flottants et appelé la totora) et le mode de vie des habitants, qui vivent essentiellement de l'artisanat destiné aux touristes. Après la visite de deux îles, nous avons repris bateau en direction de l'île Amantani...

La traversée devant durer 3h s'est prolongée d'une heure en raison du vent qui engendrait de grosses vagues empêchant d'approcher de l'île. Autant vous dire que ça secouait !!! Tous ceux qui me connaissent un peu sont en train de se dire : "et elle a vomi!!!" et bien non ! Je ne sais par quel miracle, j'ai tenu bon alors qu'autour de moi les gens sortaient des sacs en platiques, vomissaient dans les poubelles.. Enfin, je vous passe les détails, toujours est-il qu'on est arrivés à Amantani.
A notre arrivée, un groupe d'habitants nous attendait sur la plage : nous allions manger et dormir chez eux pour une nuit, partager des moments en leur compagnie. Nous, nous avons été reçus par Hermelenda, une jeune femme adorable qui s'est très bien occupée de nous : elle nous avait préparé une chambre et un bon repas dans sa petite maison sans eau courante ni electricité (comme toutes les maisons de l'île. Sur l'île, il n'y a pas non plus de voitures, ni de chiens !). A peine le temps d'engloutir le délicieux repas et de découvrir les travaux artisanaux de notre hôte qu'il fallait déjà repartir pour visiter l'île avec le guide : place du village, les collines Pachamama (= Terre Mère) et Pachatata (=Père Terre) dominant l'île et où se trouvent des temples incas et pré-incas. Arrivés en haut, un peu essoufflés en raison de l'altitude, nous avons accompli le rituel : faire trois fois le tour du temple (dans le bon sens ! encore faut-il savoir lequel...) avec des feuilles de coca puis faire un voeu tout en jetant les feuilles de coca par l'une des portes du temple. Si les feuilles ne sortent par, emportées par le vent ton voeu se réalisera ! Au coucher du soleil, après avoir visité les deux sites, nous nous sommes empressés de rentrer car sans électricité, il ne restait que la pleine lune pour nous éclairer un peu... Et la journée n'était pas fini : après une bonne soupe à la lumière des chandelles Hermelinda nous a revêtus des costumes traditionnels de l'îles et nous sommes partis dans la nuit pour ce que notre guide avait appelé la "discoteca típica" (tous les habitants de l'île acceuillant des touristes, les touristes et un groupe de musique floklorique dans une grande salle pour partager des danses par toujours traditionnelles...). Bref, des moments inoubliables sur l'île Amantani avec Hermelinda !! Nuit mémorable aussi car il pleuvait des cordes et on a bien cru que la maison n'allait pas résister...

Le lendemain matin, après avoir englouti une crêpe cuite au feu de bois et dit au revoir à notre hôte, nous avons repris la bateau en direction de la troisième et dernière île : Taquile, Patrimoine mondial de l'humanité pour ses tissus. En effet, sur l'île, tous les tissus et vêtements sont confectionnés à la main ou au métier à tisser par les habitants. Plus touristique que l'île d'Amantani, tout avons tout de même pris plaisir à découvrir durant notre promenade sur l'île, la population locale vacant à ses occupations textiles en habits typiques. Nous avons découvert la signification des ponpons des femmes et des chapeaux des hommes (différents selon qu'ils soient célibataires, à la recherche d'un partenaire, fiancés, mariés ou s'ils occupent une fonction importante au sein du village).
Et il était déjà temps de regagner Puno où nous avons passé la nuit avant de repartir le lendemain pour Cuzco.

Lac Titicaca

31 décembre et 1er janvier : Le Colca

Premier voyage organisé par Aurélia et Franz avec tous leurs amis français (et espagnol) présents au mariage : nous avons quand même rempli un mini bus à nous tout seuls !!! Partis de bonne heure, nous sommes passés par des vallées arides où rien ne pousse, des plateaux fertiles (pampas) où paissaient tranquillement les lamas, les alpagas et les vigognes sous le vol des flamants roses, pour arriver au col de Patapampa, qui offre une vue imprenable sur tous les volcans des alentours à 4800m d'altitude. Notre premier contact avec l'altitude... Notre aclimatation d'une semaine à Arequipa (2300m), ainsi que les infusions de mate de coca et de muñia ont dû aider car nous n'avons pas ressenti de symptômes forts : seulement la sensation de plus grande difficulté lorsque nous montions une côte et quelques troubles digestifs...
 
Arrêt express : juste le temps d'imortaliser le moment, de prendre un bon bol d'air et d'utiliser les pierres qui s'étendent à perte de vue pour marquer notre passage en en faisant un petit tas, à la manière des incas. Les incas utilisaient ce système pour marquer leurs chemins, les touristes pour dire qu'ils sont passés par là et y'a qu'à voir le nombre de ces bornes pour comprendre que le Colca est très touristique !!!
 
Suite à cela, nous avonc repris le mini bus pour descendre dans le Canyon du Colca, à Yanque où nous avons mangé (pour ceux qui pouvaient, n'étant pas trop affectés par l'altitude) puis visité le village et fait une petite rando jusqu'au village abandonné de Uyo Uyo. Nous sommes revenus enchantés, c'était magnifique et après ce bain de nature et de culture, nous avons plongé dans les jacuzzis de l'hôtel pour nous redonner des forces et célebrer comme il se doit la nouvelle année !!
Direction : la place du village pour les festivités (danses traditionnelles avec les habitants en costume, visite de l'église, champagne (venu specialement de France pour l'occasion) à minuit, feux d'artifice tirés au milieu de la place et de ses habitants, sans la moindre protection et retour dans les rues de Yanque illuminées par les feux de joie (devant les maisons, les habitants brûlent une sorte d'épouvantail représentant les mauvaises choses et l'année passée pour qu'elles ne reviennent pas pour la nouvelle année).

Le lendemain, 5h, lever difficile mais motivé par la visite de la Croix du Curé et la croix du Condor, surplombant le canyon où viennent voler les condors... Paysages magnifiques oui, condors non... Ils n'ont pas voulu faire leur apparition ! Il faut dire qu'avec tous les touristes qui étaient présents pour les attendre, je les comprends !!!
Sur le chemin du retour , nous sommes passés par
- Maca. Nous avons visité son église, qui comme une grande majorité des églises péruviennes et du nord du chili est très chargée et recelle grand nombre de petites poupées représentant les saints.
- Chivay où nous avons visité le marché et appris grâce aux chapeaux des femmes à faire la différence entre les cultures Collaguas et Cabanas (les deux cultures pré-incas de la région du Colca)
Retour à Arequipa pour repartir le soir même, en amoureux cette fois, vers la lac Titicaca !!! (la suite au prochain épisode!!!)

Cañón del Colca
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