La bicicleta en Curicó

Esta entrada va a tratar sobre una de mis pasiones, la bicicleta, y es que mucha gente se mueve así en Curicó y es considerada como la Capital ciclista de Chile, debido a que ha aportado numerosos deportistas de élite.
Como pasa en otros muchos sitios donde tener un coche es un lujo al alcance de pocos, la bicicleta forma parte de la vida diaria de mucha gente en esta ciudad. Y el hecho de ser completamente llana y que las distancias son relativamente cortas la convierten en el mejor modo de desplazarse.
Viendo esto, nada más llegar (y en mi caso nada más despedirme de mi querida Passepartout) nos pusimos a buscar bicicletas. Empezamos mirando en tiendas, pero lo que más había eran las típicas mountain bikes de supermercado, sólo que aquí parece ser que a los chavales les gusta más la imagen que la calidad y que se parezcan lo más posible a motos trialeras, y todas vienen con doble suspensión, frenos de disco, pero que se rompen con mirarlas. Así que viendo lo que había y siguiendo los consejos de que no era raro que se robasen bicis, decidimos que lo mejor para la ciudad eran unas usadas y de paseo. Y así, después de rebuscar entre todas las bicicleterías, acabamos yendo a un mercadillo de los barrios bajos y apareció el “Frankenstein” de Marie, increíble mezcla de trozos de múltiples bicicletas, de manos de un Hare Krishna por 20.000 pesos (25 €). Y yo ya desesperado por no encontrar con lo que había soñado, pues volví a una tienda donde había visto una, y por el mismo precio que la de Marie se convirtió en mi “Cacho-chatarra”, y contentos y felices nos volvimos sobre nuestras monturas rezando para que no se desmontasen de repente, y aprendiendo el funcionamiento del freno contra pedal.

Después de una semana sobre ellas, y usándolas frecuentemente para ir a comprar, dar vueltas por la ciudad y Marie para ir a la escuela, parece ser que resisten y ya las estamos tomando cariño. Y tras algunos “tuneos”, entre ellos ponerlas luces, cadenas y candados, y una caja de fruta, nos son muy útiles para el día a día.

Ahí van unas fotillos, y se lleva un premio el que acierte las 7 diferencias entre las 2 bicicletas: Passepartout vs Cacho-chatarra…

Traduction de l'article de Miguel :

Ce chapitre concerne l'une de mes passions, le vélo. En effet, beaucoup de gens se déplacent à vélo à Curicó. La petite ville est d'ailleurs considérée comme la capitale cycliste du Chili, du fait que de nombreux cyclistes de haut niveau en sont issus.

Comme c'est le cas dans de nombreux autres endroits, où avoir une voiture est un luxe à la portée de quelques uns, la bicyclette fait partie de la vie quotidienne de beaucoup de "Curicanos". Le fait que tout soit plat et que les distances soient relativement petites, font que le vélo est la meilleure manière de se déplacer à Curicó.

Tout cela pris en considération, dès notre arrivée (et dans mon cas, juste après avoir quitté ma chère "Passepartout"), nous nous sommes mis à chercher des vélos. Nous avons commencé par les magasins, mais ce que nous trouvions était essentiellement des Mountain Bikes typiques de supermarché. Et comme il semble qu'ici l'image importe plus que la qualité (en matière vélo en tous cas) et que l'important pour les jeunes c'est que leur vélo ressemble le plus possible aux motocross, tous les vélos viennent avec une double suspension, des freins de disque..., mais qui se cassent rien qu'en les regardant ! Donc en voyant ce qui existait et en prenant en considération le fait que les vols de vélos sont fréquents, pour ne pas dire très fréquents à Curicó, nous avons opté pour des vélos d'occasion, usés, de promenade. Et ainsi, après avoir recherché dans tous les ateliers de vélos, nous avons fini par aller dans un petit marché des bas quartiers. Et le "Frankenstein" de Marie est apparu, un mélange incroyable de morceaux de multiples bicyclettes, vendu par un Hare Krishna pour 20.000 pesos (25 €). Quant à moi, désespéré de ne pas avoir trouvé ce que je recherchais, je suis retourné à un magasin où j'avais repéré ce qui, pour le même prix que celle de Marie, s'est converti en mon "Morceau de ferraille". Contents et heureux, nous sommes rentrés sur nos montures, en priant pour qu'elles ne s'écroulent pas tout à coup, et en apprenant sur le tas le rétropédalage.

Après une semaine d'utilisations fréquentes pour aller faire les courses, nous promener dans Curicó et Marie pour aller à l'école, il semble qu'elles résistent et déjà nous les prenons en affection. Suite à quelques modifications "tuning", parmi lesquelles l'acquisition de chaînes et de cadenas, ainsi que l'installation de lumières et d'une caisse de fruits, elles nous sont très utiles au jour le jour.

Ci-dessous voici quelques photos... Une récompense sera offerte à celui qui trouvera les 7 différences entre les 2 vélos : Passepartout / Morceau de ferraille !


Bicicletas
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