3 y 4 de Octubre: Fin de semana costero / Week-end à la mer

El fin de semana pasado por fin nos decidimos a llegar al otro extremo de Chile hacia el oeste y ver el Océano Pacífico.
Aprovechando que no daban mal tiempo y teníamos el fin de semana libre nos fuimos dirección Iloca, que está a 120 km. y es el balneario por excelencia de Curicó. Tomamos el bus el sábado por la mañana y, siguiendo los consejos de la taquillera, nos bajamos en la última parada, en donde acaba la carretera y empieza una zona de acantilados costeros.
Atraídos enseguida por la inmensidad del océano, comenzamos a caminar por la playa de arena que termina en una formación rocosa, con unas vistas increíbles de toda la costa. Empezamos a seguir el sendero que bordea el acantilado, pero como no teníamos mucho tiempo y no sabíamos hacía donde llegaba, dejamos este paseo para otra vez, dimos la vuelta y volvimos dirección a los pueblos costeros más al sur.

Caminando ya de vuelta por la orilla de la playa, en un momento en el que estábamos parados mirando la cámara de fotos, nos sorprendió una ola que venia más fuerte de lo normal, y así nos dio la bienvenida el “Pacífico” con sus frías aguas. Acabamos calados hasta la rodilla, con nuestras botas bien atadas a la mochila y andando descalzos. Esta vez en lugar de llover de arriba como en Potrero Grande, nos llovió de abajo, ¡¡ fue el momento gracioso del día!!
Sin otra opción nos tocó volver caminando por la playa, pero tuvimos la suerte de ver alguna cosa curiosa: unos hombres que iban recogiendo unos extraños moluscos llamados pulgas de mar cavando con sus palas en la arena, y un lobo de mar que, según unos suizos que nos encontramos, es raro encontrar tan al norte de Chile.

Después de un buen paseo por la orilla llegamos al pueblo pesquero de Duao, donde encontramos un buen lugar para acampar en lo alto de un cerro, y disfrutamos del atardecer, de una buena vista y de una cena a la luz de la luna llena.

Por la mañana, nada más salir de la tienda nos recibió un invitado sorpresa: “Felipe”, un simpático toro que estaba pastando junto a nosotros. Yo estaba algo mosqueado debido a mi “pasado español”, pero Marie, muy relajada, me dijo que no pasaba nada si no le molestábamos. Así que tranquilamente fuimos a tomar el desayuno un poco más lejos, y nuestro amigo Felipe aprovechó para acercarse más aún a la tienda, y yo preocupado de que se la comiese o hiciese algo, me acerque un poco y le conseguí echar. Pero volvimos a distraernos, y de nuevo se acercó donde estaba nuestra ropa mojada tendida, se sintió atraído por mis calcetines e intentó comérselos. Aunque parece ser que no le gustaba mucho “el queso español”, y enseguida los escupió.

Después de nuestro segundo momento gracioso, bajamos al puerto esperando ansiosos la llegada de los pescadores. Pero no éramos los únicos, nos acompañaban muchísimas gaviotas y pelícanos que nos deleitaron con sus planeos sobre el mar. Al rato empezaron a llegar uno tras otro los barcos pesqueros, que eran amarrados y arrastrados fuera del agua por bueyes. Una vez en tierra empezaban a extraer los peces de las redes, y poco a poco fueron llegando algunas personas, muchas de las cuales se quedaban con los cangrejos que estaban atrapados en la red, ya que los pescadores los desechaban aplastándolos con una vara.

Después de observar esta forma de pesca tradicional, nos dirigíamos a buscar un restaurante cuando aparecieron unos amigos de Curicó que pasaban en coche (Ester, de Barcelona y profesora de francés que trabaja con Marie, y su marido Claudio, curicano y entrenador ciclista) . Así que finalmente nos fuimos con ellos a comer, y de paso nos enseñaron unas cuantas cosas más de la zona: una fábrica de conservas de papayas, otra de quesos y otra de tortas, en cada una de las cuales nos abastecimos bien de sus productos.

De vuelta en el coche pasamos por la laguna de Vichuquén, a la que también volveremos otra vez.



Le week-end dernier, nous nous sommes enfin décidés à atteindre l'une des extrémités du Chili : l'Océan Pacifique !!! Profitant qu'il allait faire beau et que nous étions libres tout le week-end, nous voilà partis en direction d'Iloca, la station balnéaire par excellence de tous les habitants de Curicó qui est située à environ 120 km d'ici. Nous avons donc pris le bus le samedi matin et, suivant les conseils de la guichetière, nous sommes descendus après 3h de bus au dernier arrêt : Lipimavida, fin de la route côtière et début d'une zone de falaises côtières.

Attirés par l'immensité de ce nouvel océan (finalement pas si différent du notre... juste un peu plus froid!!), nous avons commencé à marcher sur la plage de sable gris/noir qui se termine par une formation rocheuse, avec une vue incroyable sur toute la côte. Puis, nous avons suivi un petit peu le sentier qui borde la falaise, mais comme nous n'avions que deux jours et que nous ne savions pas où il débouchait, nous avons décidé de laisser cette promenade pour un autre jour. Nous avons donc fait demi-tour, en direction du Sud et des villages côtiers.
Et c'est alors que nous avons décidé de regarder l'heure... Concentrés, tous les deux, nous n'avons pas vu la vague qui arrivait à ce moment là et qui a inondé nos chaussures de rando et nous a mouillés jusqu'aux genoux. Ca fait déjà deux fois que nous prenons l'eau avec nos chaussures de rando qui sont pourtant réputées pour leur imperméabilités (1ère fois à Potrero Grande, par en haut, cette fois-ci par en bas...) : quelle arnaque !!! L'avantage c'est que nous pouvons donc vous donner une information supplémentaire sur les eaux de l'Océan Pacifique, elles ont froides !!! Heureusement qu'il faisait beau et que nous étions sur la plage : nous avons marché tout l'après-midi pieds nus sur la plage, les chaussures accrochées aux sacs à dos...
Nous avons alors eu la chance d'observer une scène de pêche de "pulgas de mar" (= puces de mer. C'est une sorte de petit mollusque gris qui se cache dans le sable, il faut donc retourner le sable à la pelle pour les trouver...). Et, plus loin, sur un rocher, nous avons pu observer un loup de mer en compagnie d'un couple de Suisses. Paraît-il que c'est très rare d'en voir cette latitude...

Après une bonne promenade, nous sommes arrivés au village de pêcheurs de Duao, où nous avons trouvé un endroit idyllique pour camper, en haut d'une colline, d'où nous pouvions voir toute la baie sous le coucher du soleil !!! Dîner à la lumière de la pleine lune et nuit tranquille sous la tente... Au réveil, nous avons reçu la visite surprise de " Felipe ", un boeuf sympathique qui paissait près de nous. Miguel était assez stressé (ce qui s'explique peut-être par ses origines espagnoles...), mais moi, tout de rouge vétue (ce qui énervait encore plus Miguel), j'étais plutôt détendue.Nous avons donc pris notre petit déjeuner, non loin de Felipe, qui en a profité pour se rapprocher de plus en plus de la tente (sans doute se demandait-il si cette chose verte était comestible...?). N'y tenant plus, Miguel s'est rapproché et pendant que Felipe s'éloignait, déçu, nous avons démonté la tente et remballé les sacs... Dès que nous avons eu terminé et que nous nous sommes éloignés, Felipe est revenu et a trouvé nos chaussettes que nous avions oubliées, en train de sécher sur un buisson de chardons... Cette fois-ci j'ai eu beau m'approcher, Felipe était décidé à goûter les chaussettes de Miguel. Finalement, est-ce pour les chardons ou pour le goût des chaussettes, nous ne le saurons jamais, mais Felipe a subitement recraché la chaussette et mugit de dégoût...  Nous avons donc pu récupérer nos chaussettes et partir pour de nouvelles aventures, laissant Felipe se remettre tranquillement...

Nous sommes redescendus au port pour attendre à l'arrivée des pêcheurs. Nous n'étions pas les seuls : des dizaines de mouettes et de pélicans planaient déjà au-dessus de l'océan. Les bâteaux de pêche sont alors arrivés les uns après les autres, les moteurs à fond jusqu'à la plage où les attendaient des couple de boeufs qui tiraient les bateaux hors de l'eau. C'était vraiment un spectacle super (qui plairait beaucoup à Papa!!!). Une fois les bâteaux alignés à terre, les pêcheurs commençaient à extraire les poissons des filets, entourés de touristes ou de personnes venues ramasser avec les langoustines et les crabes qui étaient pris dans le filet avant que les pêcheurs ne les écrasent avec un bâton ou ne les jetent sur la plage car sinon, ils détruisent les filets.

Suite à cela, alors que nous nous dirigions vers un restaurant de poissons et coquillages, nous avons croisé des amis de Curicó (Ester, espagnole prof de français au collège de l'Alliance Française et Claudio, son copain, qui est chilien et entraîneur cycliste) qui passaient en voiture. Nous avons donc mangé avec eux, puis ils nous ont ramenés en voiture à Curicó et en ont profité pour nous faire découvrir une fabrique de conserves de papayes, une ferme qui fabrique et vend du fromage en direct (mais qui ne montre pas la fabrication) et une boutique de gâteaux traditionnels. Chaque arrêt fût l'occasion de nous approvisionner en produits typiques... Nous avons également fait un arrêt au bord du lac Vitchuquen, à mi-chemin entre Curicó et Iloca, où nous nous sommes promis de revenir !

Bref, encore un wee-end bien rempli et super enrichissant dont vous trouverez les meilleures photos ci-après :

Y aquí tenéis el reportaje fotográfico:



Fin de semana costero



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