Du 18 au 20 janvier : San Pedro de Atacama et ses alentours - Chapitre 2

Lagunes salées
Avec la chaleur du désert, rien de tel qu'un petit bain dans une lagune pour se rafraîchir, et pas n'importe quelle lagune : la laguna Cejar, une lagune salée, au beau milieu d'un paysage de rêve !!! Les recommandations de rigueur : ne pas mettre la tête sous l'eau pour éviter que le sel ne brûle les yeux et ne pas marcher pieds nus car les cristaux de sel sont très coupants. Et nous voilà dans la lagune, en train de flotter... Sensation bizarre, c'est à qui prendra la meilleure pose avec les 4 membres en dehors de l'eau ! Puis, afin de soigner notre peau, nous nous sommes enduits de la boue alentour et avons attendu que le mélange prenne au soleil... Un petit plongeon pour se rincer dans les "Ojos del Salar", deux lagunes d'eau douce en plein milieu du désert, et nous voilà repartis pour un troisième site : la Laguna Tebinquiche, beaucoup plus grande, dont une partie est asséchée, donnant l'impression de désert blanc, désert de sel...aux pieds de la Cordillère. Le sel pique les jambes et le soleil commence à baisser, modifiant les couleurs du paysage. Encore une fois, on se sent très chanceux de ce que l'on vit. C'est trop beau ! Si on était tout seuls, tranquilles pour profiter du moment en amoureux, ce serait très romantique... Au lieu de cela, nous buvons un Pisco Sour en compagnie d'une famille brésilienne adorable. Encore une journée pleine de belles images et de beaux souvenirs qui s'achève.


Vallée de la Lune
On comprend vite d'où vient son nom... Stratifications, affleurements de sel, roches nues creusées par l'érosion, pas de vie animale ni animale à plusieurs kilomètres à la ronde, l'une des région les plus inhospitalière du monde. On se croirait sur la Lune ! Il paraît même que les scientifiques y viennent pour tester les engins destinés à être envoyés sur la Lune. Nous visitons les anciennes mines de sel et admirons les champs de dunes, les formations rocheuses sculptées par les vents et les quelques gouttes de pluie annuelles. Les noms sont évocateurs : "Las Tres Marias" (Les Trois Maries), l'Amphithéâtre, la Vallée de Mars ou de la Mort... Encore un coucher de soleil magnifique en compagnie de plusieurs dizaines de touristes, et nous reprenons la route de San Pedro. La lune veille sur nous.


Lagunes altiplaniques et Salar d'Atacama
Nouvelle journée. Nous traversons une nouvelle fois le désert et faisons halte dans le petit village de Toconao, un oasis où l'on découvre la "Quebrada de Jere", le cours encaissé d'une rivière au pied d'une carrière de pierre. C'est cette même pierre blanche, volcanique, la "liparita", qui est à l'origine des constructions du village. Promenade dans les petites rues tranquilles du village. On y découvre un ingénieux système d'irrigation, toutes sortes d'arbres fruitiers et une charmante petite église.
Dans le Secteur du Soncor, nous retrouvons le Salar d'Atacama, ses croûtes de sel mais aussi et surtout la Laguna Chaxa, une lagune aux eaux très riches en plancton où viennent se reproduire toutes sortes d'oiseaux et en particulier trois espèces des flamants roses. Silence, paix, nous observons les oiseaux dans ce cadre magnifique.
Nous terminons la journée par la visite de deux lacs andins à 4000 m d'altitudes, entourés par les hauts sommets de la Cordillère : Laguna Miscanti et Laguna Meniques. La zone est protégée, en raison de la nidification de plusieurs espèces d'oiseaux. Nous contemplons de loin les eaux bleu turquoise, les nids des oiseaux à bonne distance de la rive et les plages blanches. Nous assistons à une jouxte entre plusieurs vigognes. Sur le chemin du retour, nous visitons le petit village de Socaire et retrouvons une partie du chemin Inca que nous connaissons bien. Impressionnantes les distances parcourues par ce peuple et la grandeur de leur empire !


Fin de notre séjour à San Pedro de Atacama. Les points positifs : des paysages à couper le souffle, une faune et une flore qui lui sont propres, la nature dans toute sa grandeur ! Les points négatifs : l'exploitation touristique des sites, portée à son paroxysme, nous obligeant à suivre des guides pas toujours intéressants, des groupes nombreux, dans un temps limité, sans jamais trouver la paix et la tranquillité qui auraient dû être de mise dans de tels sites.



San Pedro de Atacama II
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